Matchs
NBA hier
Matchs
hier
DET113
NYK116
LAC111
DEN105
Pariez en ligne avec Unibet
  • GOL1.46HOU2.72Pariez
  • DEN1.93LA 1.84Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Michael Beasley sur la voie de la rédemption

Il reste quelques secondes à jouer mercredi soir dans le duel des mal-classés entre les Clippers et les Timberwolves. Michael Beasley a la balle, ses coéquipiers s’écartent. Celui que l’on surnomme  désormais « Super Cool Beas » (dans le Minnesota tout du moins) part main droite, monte sur ses appuis et inscrit un jump shot plein de sang froid pour donner la victoire au sien. Il finit le match avec 33 points, soit environ sa moyenne sur les 5 derniers matchs (dont une pointe à 42 points face aux Kings).

Les jours de doute semblent s’éloigner à grand pas pour le numéro 2 de la draft 2008. Au sein d’une jeune équipe qui sort d’une saison catastrophique (15V-67D), l’ancien de Kansas State s’éclate enfin et fait parler le talent offensif que l’on désespérait de le voir exprimer.

Car entre temps le joueur s’était perdu. Dans une équipe de Miami qui l’avait drafté par défaut (on se souvient des tentatives de trades avant la draft), Beasley s’est vite mis dans l’embarras. D’abord sur le terrain où il ne tient pas la comparaison avec les autres ailiers-forts de la ligue, puis par ses écarts extra-sportifs.

Il se fait prendre avec de la marijuana, il fait scandale sur Twitter, jusqu’à finir en cure de désintoxication. Comme tant d’autres exemples avec lui, ce gamin prend de plein fouet le choc du passage au monde pro, à tel point que beaucoup le pensent perdu pour le basket. Le Heat en a vu assez pour sa part et le transfert pour des miettes (un second tour de draft) à Minnesota où la situation est si mauvaise que l’on est prêt à tous les paris. Et celui-ci se révèle pour l’instant gagnant.

Repositionné au poste 3, Beasley peut enfin jouer sur ses qualités de slasher et démontrer qu’il a un shoot fiable. A Miami, on désespérait face à son faible rendement au rebond. Avec l’aspirateur Kevin Love dans la peinture, les Wolves attendent avant tout des points de leur ailier, et cela fait toute la différence.

Et s’il était resté à Miami…

« [A Miami] Je jouais aux côtés d’un des meilleurs joueurs de la NBA. Je jouais derrière un joueur plusieurs fois all-star en la personne de Jermaine O’Neal, donc je n’étais pas la première, ni la deuxième option. J’étais un peu un role player qui essayait de se fondre dans le collectif, mais ici nous n’avons pas de All-star. On n’a pas vraiment de leader en quelque sorte donc j’essaie de jouer ce rôle et de faire ce que l’on attend de moi », explique Beasley.

Le Heat doit se mordre les doigts aujourd’hui de l’avoir laissé partir pour si peu. S’il n’est toujours pas un monstre en défense, ses 22,2 points à près de 50% de réussite font de lui un des meilleurs artificiers de la ligue. Et si les Wolves n’iront, selon toutes vraisemblances, pas en playoffs, ils pourront se réjouir d’avoir un groupe qui commence à se trouver une âme.

Avec Kevin Love et Beasley, les Wolves feront à coup sûr mieux que l’année dernière. Au sujet de Love, Beasley a trouvé là son parfait complément et les deux joueurs se complimentent quasiment à chaque sortie.

Cette bonne entente se mue même en admiration suite à la perf’ de Love face aux Knicks (31 points, 31 rebonds) :

« C’était super d’être sur le terrain avec lui ce soir-là. Ca a montré à quel point c’est un bosseur et à quel point il donne tout au rebond. »

Un exemple très positif pour un joueur dont on craint toujours qu’il pète un plomb (ceux qui l’on vu s’échauffer à Bercy pour le match face aux Knicks peuvent en témoigner), mais qui est sur la bonne voie.

Crédit photo : Thomas Savoja

[poll id= »23″]

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *