La saison des Wolves s’est donc achevée après cinq matchs contre les Rockets. Une sortie acceptée puisque la qualification en playoffs demeure la nouvelle la plus importante de la saison. La victoire dans le Game 3 étant un simple bonus.
Surtout que Minnesota, malgré une saison globalement solide, a dû se battre jusqu’au bout pour accrocher sa place en playoffs. Tout s’est joué lors de la dernière soirée contre Denver…
« C’est énorme », explique Tom Thibodeau au Star Tribune. « Le dernier mois de la saison a été vraiment bon pour nous car la course était serrée. En ce sens, c’était semblable à une expérience en playoffs. Ce dernier match, gagné ou non, avait le parfum d’un Game 7. Ce match nous a aidé, pour ensuite se mesurer aux Rockets avec leur bilan et leur saison, c’était bien. On a appris et on peut prendre ces leçons et avancer. »
L’équipe était jeune, pleine de talent mais immature et sans référence collective. Les arrivées de Jimmy Butler, Taj Gibson, Jeff Teague ou encore Jamal Crawford ont fait terriblement de bien pour aider Karl-Anthony Towns et Andrew Wiggins à grandir. Désormais, les jeunes Wolves connaissent l’odeur des playoffs.
« Durant toute la saison, on a appris comment gagner, comment aller en playoffs », résume Andrew Wiggins. « Et c’est simplement le goût des playoffs. Maintenant, il faut apprendre à gagner, car c’est compliqué. On a appris ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas, car la saison régulière est totalement différente de la postseason. »
Le mot « apprendre », conjugué à tous les temps, est sans doute le plus cité dans les réactions des Wolves.
« J’ai beaucoup appris des gars dans le vestiaire, et pas seulement en playoffs, durant toute la saison », raconte Karl-Anthony Towns. « J’ai compris la différence entre saison et playoffs. On n’y a pas été pendant 14 ans et on doit franchir un palier. »
La saison prochaine sera donc la saison de la confirmation. Les jeunes ne peuvent plus utiliser l’excuse de l’inexpérience. Les Wolves seront encore attendus en playoffs et il faudra cette fois-ci gagner une série. En somme, assumer un nouveau statut.
« Ce fut une bonne chose pour la ville, pour les jeunes, d’expérimenter le fait de jouer dans une équipe qui gagne », dit Jamal Crawford. « Ce n’est pas pareil de réaliser de belles choses dans une équipe moyenne et dans une bonne formation. De manière générale, quand on voit d’où l’on vient, c’est du bon boulot. Les équipes n’évoluent pas ainsi en une seule année, c’est rare. »