Et dire qu’il avait démarré la rencontre en manquant 3 de ses 4 premières tentatives… Après ce slow start dans ce match contre les Clippers, Stephen Curry a rappelé pourquoi il était le meilleur shooteur de la ligue en ne ratant quasiment plus rien derrière. Ce qui a sans doute lancé son match pour de bon, c’est ce tir incroyable envoyé au buzzer du premier quart-temps. Un shoot déclenché environ un mètre avant la ligne médiane qui a fait swich !
Curry pouvait bien faire l’avion avec ses bras pour célébrer. Ce n’était que le début d’une vaste opération de martyrisation. Le meneur des Warriors a découpé la défense des Clippers avec ses dribbles tranchants, ses finitions main gauche sous le cercle, ses tear drop… Et surtout, son adresse derrière l’arc. Jamais les Warriors n’ont perdu cette saison lorsqu’il rentre au moins 6 paniers à trois points. Cette nuit, il en a marqué 8, dont quelques tirs très clutchs pour assurer la gagne.
52 d’évaluation en 19 tirs…
Il a globalement terminé avec l’une de ses soirées les plus accomplies au tir de la saison avec 44 points (14/19 dont 8/11 à 3), 9 passes, 6 rebonds et 2 interceptions pour 52 d’évaluation. C’était son 3e match cette saison à 40 points ou plus, son 30e en carrière.
« On ne peut pas se permettre d’attendre encore 10, 15 ou 20 matches pour se lancer, déclarait Curry avant la rencontre. On sait que nous sommes talentueux et que nous avons une mentalité de gagnant et l’expérience. Mais il y a certains détails sur la façon dont nous jouons que nous devons corriger. »
Cette grosse perf’ intervient alors qu’il connait un mois de février assez moyen où il ne tourne « qu’ » à 22 points de moyenne… et perd plus de 4 ballons par match. Comme cette nuit par exemple.