Pourtant menés pendant quasiment l’intégralité de la rencontre, les Nets comblent un écart de 16 points pour finalement s’imposer sur le fil face au Heat (101-95). Aux côtés d’un D’Angelo Russell discret pour sa reprise, DeMarre Carroll (26 points, 6 passes décisives et 2 interceptions) est l’homme du match côté Brooklyn.
Le chantier d’Hassan Whiteside
Hassan Whiteside démarre avec du feu dans les jambes, et domine le jeu dans la raquette en défense et en attaque, face à un pauvre Tyler Zeller dépassé par les évènements (9-6). Mais les Nets ont de la ressource, et serrent la vis en défense pour mieux contrôler les débats (12-11). D’Angelo Russell effectue son retour sous les clameurs du public, et Whiteside continue son chantier. Les débats sont équilibrés, ce qui a le don d’énerver Erik Spoelstra, qui a déjà demandé deux temps-morts lors des six premières minutes (15-15). Le pivot du Heat détruit tout lors des douze premières minutes (11 points, 9 rebonds !) et la franchise floridienne prend les devants (24-21).
Un intérieur en cache un autre au Heat ! Après Whiteside, c’est Kelly Olynyk qui se lâche et plante deux banderilles de loin pour cette entame de second quart (31-24). La seconde unité des Nets tente de réagir, mais Russell, pas en rythme, n’arrive pas à hausser le niveau de jeu des siens (33-28). Les locaux sont à l’arrêt en attaque, et le Heat en profite, par Justise Winslow et Goran Dragic qui imposent leur patte sur le match (42-32). Les hommes de South Beach sont en « mode contrôle » et brillent par leur collectif bien huilé. Parfaitement en place et drivé par un Dragic d’une justesse exemplaire, Miami rejoint les vestiaires avec une avance intéressante (53-43).
La parole à la défense
Les visiteurs démarrent la seconde période sur la même dynamique, et artillent à 3-points par Johnson et Dragic (64-48). Dragic donne une leçon de gestion du jeu et expose tout son QI basket dès les premières actions. Ses coéquipiers se régalent des passes du meneur champion d’Europe 2017, et le Heat poursuit sa course en tête (69-53). Les Nets tentent de réagir, et arrivent à inquiéter leurs adversaires du soir avec une défense de mort de faim (69-63).
Le collectif du Heat patine, et les joueurs de Brooklyn en profitent pour les faire douter. DeMarre Carroll effectue son meilleur match de la saison malgré une cheville encore fragile, et les locaux reprennent espoir avant le dernier quart en signant un 14-0 (69-67). Erik Spoelstra change son cinq afin de donner une nouvelle dynamique à son équipe. Sur les deux premières séquences, ses choix lui donnent raison (74-69), mais le duo LeVert-Allen ne l’entend pas de cette oreille et donne l’avantage aux siens pour la première fois depuis la sixième minute de la rencontre (79-78). Le niveau s’élève et Hassan Whiteside remet son bleu de chauffe.
À l’entrée du money time, le Heat a repris une courte avance (84-81). DeMarre Carroll fait sa meilleure sortie de l’année et redonne l’avantage aux Nets (89-86). Les hommes de Kenny Atkinson prennent même quatre points d’avance à l’entrée de l’ultime minute (95-91). Le Heat perd complètement les pédales, et s’encastre sur la défense extraordinaire des pensionnaires du Barclays Center, qui arrachent leur 17e victoire de la saison au sprint final (101-95).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.