Il y a un peu plus d’un an, Erik Spoelstra expliquait que Miami avait contacté la NBA au sujet du manque de coups de sifflet sur les pénétrations. Bis repetita cette saison, Goran Dragic et Dion Waiters estimant ne pas obtenir assez de lancers francs.
« Goran et Dion ont raison », explique ainsi le coach. « Ils sont aussi agressifs et aussi capables d’aller dans la raquette que n’importe quels arrières de la ligue. »
Pourtant, le Heat n’obtient de lancers francs que sur 5.2% de ses attaques du cercle. C’est le 28e pourcentage de NBA, alors que l’équipe était déjà derrière l’an passé, avec 10.7% de ses pénétrations qui se finissaient sur la ligne.
« Ils ne floppent pas », justifie Erik Spoelstra. « Ils n’ont pas les techniques pour subtilement attirer la faute. Ils baissent la tête et les épaules, et ça ressemble à une attaque agressive de la peinture. On les voit pourtant se heurter à des adversaires tout le temps, pas seulement au niveau du cercle. Goran est obligé de s’ajuster et prend plus de coups au cercle que n’importe quel joueur, et il reçoit rarement un coup de sifflet. »
Les deux arrières n’arrivent donc pas à « vendre » les contacts, mais Erik Spoelstra veut qu’ils restent agressifs.
« Je ne leur cherche pas d’excuse, mais je comprends leur frustration. Parce que c’est réel. Ils vont dans la peinture. Il est difficile de leur expliquer rationnellement pourquoi ils ne reçoivent pas de coups de sifflet. Je ne sais pas trop. »