Malgré les lourdes défaites, LeBron James calme le jeu et prône la patience

Avec trois défaites en quatre matches, les Cavaliers ont rapidement oublié les deux belles victoires d’ouverture contre les Celtics et les Bucks. Les promesses sont rayées et ont laissé place à des inquiétudes.

LeBron James a donc sorti la lance à incendie pour éteindre le feu des polémiques et des critiques.

« C’est une longue saison. C’est trop tôt pour juger », tranche-t-il pour ESPN. « On a nos deux meneurs de jeu titulaires qui sont absents. Donc je n’exagère rien. Même si on avait été dans une bonne dynamique, je n’en ferais pas des tonnes. Le chemin est long, on a joué avec plusieurs cinq majeur différents, évolué avec des formations qu’on n’avait pas essayées à l’entraînement. Il y a des matches où on n’est pas à notre avantage, mais il faut être patient. »

Pas de sentiment de panique

Kevin Love, lui aussi, voulait relativiser en rappelant que la saison n’est commencée que depuis à peine deux semaines.

« Si on était en mars ou avril, alors ce serait une autre histoire. Mais pour le moment, on sait qu’on peut faire mieux. On est frustré, énervé, mais en aucun cas paniqué. »

Un des soucis majeurs des Cavaliers reste la défense. Avec 115 points encaissés de moyenne sur les quatre dernières rencontres, le minimum n’est pas assuré. Et ça commence dès l’entame de match puisqu’ils affichent un déficit de 44 points en 4 matches (soit 11 points d’écart de moyenne à chaque premier quart-temps) et 34 points encaissés dans ce seul quart-temps.

Ou comment se mettre une balle dans le pied après seulement 12 minutes…

« Il y a un moment où on va en avoir marre d’être derrière si tôt », prévient Dwyane Wade. « À un moment, on va en avoir marre d’être autour des 50% de victoire. »

Toujours les mêmes problèmes en un-contre-un

Certes, mais en attendant, Cleveland ne défend pas. Malgré les nombreux changements dans l’effectif des champions 2016 – huit nouveaux joueurs par rapport aux Finals de la saison passée – les maux restent les mêmes.

« Déjà, on doit être meilleur défensivement en un-contre-un », annonce Tyronn Lue. « Les adversaires nous débordent. Ensuite, on manque des shoots à 3-pts et on perd des balles, et notre repli n’est pas effectué. Donc, si on est meilleur en attaque, on sera meilleur en défense. »

LeBron James, lui, insiste et conclut sur les bons moments.

« Défensivement, on a des éclairs. Ensuite, on sait qu’on peut les faire un peu plus durer dans le temps. C’est déjà positif. Après, on a plus d’absences que d’éclairs, et les équipes adverses vous le font payer. »