L’ancien GM des Cavs reconnaît avoir « déconné » avec Anthony Bennett

Anthony Bennett est considéré comme l’un des, si ce n’est le plus gros bide de l’histoire de la NBA. Premier choix de Draft en 2013, l’intérieur affiche sur son CV un très médiocre 4.4 points de moyenne en 151 matchs chez les pros, et il s’est engagé depuis deux ans déjà dans une carrière de journeyman.

Les coupables de cette erreur monumentale ? Les Cavaliers. Cette année-là, aucun prospect ne fait l’unanimité et Cleveland décide de miser sur le phénomène physique d’UNLV, annoncé dans le Top 10 dans les mock drafts, mais jamais aussi haut. Le risque existe, mais les Cavs n’imaginent pas qu’il est aussi grand. Ils s’en rendent vite compte.

« Le problème avec Anthony, et on l’ignorait à l’époque, c’est que le gamin ne voulait pas surmonter l’adversité. Dès que ça se compliquait, il lâchait » confie David Griffin, vice-président des opérations basket à l’époque, dans un livre sur le club écrit par Jason Lloyd. « Toute sa vie, il était plus costaud, plus grand, plus doué que n’importe qui. Et c’était le meilleur à UNLV. »

Mais voilà, le rookie explose en vol au contact de joueurs confirmés. Et c’est Chris Grant, le GM, qui paiera les pots cassés alors qu’au moment de choisir Anthony Bennett, il était le seul, sur les dix votants de la direction, à avoir mis son veto.

« C’est moi qui ait induit tout le monde en erreur et je n’ai pas lâché le morceau » poursuit David Griffin. « Tu déconnes parfois. Je regrette que Chris ait été pointé du doigt dans cette affaire parce qu’il était le seul qui n’était pas sûr de ce choix. »

Surtout que, quand Chris Grant fût viré en cours d’année, c’est… David Griffin qui prit sa place.