Durant toute la durée de la compétition, Basket USA vous propose chaque jour le portrait d’une personne impliquée de près ou de loin dans l’organisation du championnat du monde. De la mascotte au speaker en passant par les bénévoles, ils sont tous indispensables au Mondial.
Cette série de portraits leur est dédié.
Tatiana, danseuse de l’Est
Dire que les danseuses du Khimki Moscou retiennent l’attention du public serait un euphémisme. Les gens attendent qu’elles aient fini de danser pour aller aux toilettes ou pour s’acheter un sandwich, c’est dire. Plus que dans n’importe quel autre sport, les danseuses ou « cheerleaders » font, au basket, partie du spectacle et Tatiana le sait.
« J’adore danser pendant les temps-morts car le public est toujours très réceptif et ça nous donne beaucoup d’énergie. On a l’impression d’être le centre du monde pendant quelques minutes. »
À 24 ans, cette Russe venue de Sibérie vit un rêve. Cela fait trois saisons qu’elle fait partie de l’équipe de danseuses du Khimki. Et là voilà qui participe cette année à sa première compétition internationale.
« C’est vraiment génial d’être ici. J’ai toujours voulu être danseuse alors participer à des grands événements comme ça, c’est fabuleux ! »
En plus, Tatiana aime le basket. Elle n’a pas vraiment le temps de voir les matches, mais elle en profite quand même. Le simple fait d’être présente sur place et de sentir l’atmosphère qui y règne lui convient. Seul bémol, un Mondial, c’est long.
« C’est vrai qu’on commence un peu à être fatiguées là. Devoir danser tous les jours, ça use. »
Heureusement, contrairement à Izmir où les danseuses du Khimki devaient assurer le show pendant trois matches d’affilée, quatre troupes se relaient à Istanbul.
« Du coup, j’ai le temps de visiter la ville ici, alors qu’à Izmir, je préférais dormir toute la journée. »
Plus tard, lorsqu’elle n’aura plus la force ou l’envie de continuer, Tatiana voudrait devenir chorégraphe. Et cette expérience est excellente, pense-t-elle.
« Je regarde ce que font les autres danseuses, ça me donne des idées. Mais c’est encore loin, j’ai le temps. »
Tant mieux, doivent se dire ses fans. Car en attendant ce jour, son charme ravit le public qui, bizarrement, n’a jamais autant apprécié les temps-morts.