Sensation de la deuxième partie de saison, le Heat est devenu la première équipe de l’histoire à terminer l’année avec un bilan équilibré après avoir compté au moins douze matchs de retard sous la barre des 50%. Après un départ à 11 victoires pour 30 défaites, Miami a renversé la vapeur pour finir la saison sur un 30-11, échouant finalement à la neuvième place de la conférence Est à égalité avec les Bulls.
Alonzo Mourning regrette encore l’absence de Chris Bosh qui, s’il avait été en bonne santé, aurait permis à la franchise de viser bien plus haut que le Top 8 selon lui…
« Evidemment, si Chris avait pu jouer, ça aurait été une histoire bien différente dans la conférence Est » assure-t-il au Palm Beach Post. « On aurait sûrement passé Cleveland. On les aurait probablement battus. Vraiment. Je pense qu’on avait assez d’armes pour le faire. »
Et le double DPOY de lister les armes en questions.
« Vous imaginez si Chris était en bonne santé ? Il n’y a pas que Hassan (Whiteside). Il y a Goran (Dragic), Dion (Waiters), et puis JJ (James Johnson). Mon dieu, vous mettez un bon Chris Bosh avec eux, ça donne une équipe effrayante pour Cleveland. »
Une enveloppe de 37.6 millions de dollars à dépenser cet été
Difficile à imaginer puisque tous ces joueurs n’ont jamais joué ensemble sous la tunique du Heat. En tout cas, l’enthousiasme de Zo ne s’arrête pas à ce pronostic utopique, et prend plus de sens au moment d’évoquer l’avenir.
Avec un bon groupe, un bon coach, et une enveloppe estimée à 37.6 millions de dollars pour recruter cet été, le Heat a de quoi rêver. Pour le moment, ce sont surtout les joueurs présents dans l’effectif qui impressionnent Alonzo Mourning, tous ces revanchards besogneux qui, selon lui, ont le talent et l’éthique de travail pour aller plus haut.
« Il y a assez ici pour que ça marche » affirme-t-il. « Il y a assez pour nous remettre en selle. Cette équipe, avec ces joueurs, ce coaching staff, la culture, la mentalité des gars… je n’avais jamais vu des gars venir bosser aussi tôt pendant l’intersaison. Je les vois dans les vestiaires avant de monter. Ils sont juste là, je me dis « Mon dieu, quel dévouement. Ces gars veulent être bons. Ils veulent gagner ». On passe devant eux, ils voient les bagues sur nos doigts tous les jours. Ils veulent être ici et vous savez quoi : je pense que cette année leur a donné confiance. Ils peuvent le faire s’ils s’y prennent bien. »
Et s’ils reçoivent le soutien d’un Gordon Hayward, par exemple.