Paul George veut que Lance Stephenson se contrôle et que Myles Turner se lâche

Après le Game 1, Paul George s’en était pris à C.J. Miles, expliquant qu’il aurait dû avoir le dernier tir, malgré la prise à deux des Cavaliers. Après le Game 2, il s’est cette fois attaqué à Myles Turner et Lance Stephenson. Précieux lors de la première rencontre, le revenant a ainsi cette fois eu du mal, se laissant emporter par ses émotions.

« Il doit apprendre à se contrôler et à rester dans le présent », a commenté Paul George. « Dans notre vestiaire, on voit Lance comme un leader. Son langage corporel doit s’améliorer, pour l’équipe. Nous savons tous que Lance est quelqu’un qui fonctionne à l’émotion. Il dépend de son coeur et de son esprit de compétition. Ses émotions débordent. Il doit batailler contre ça en faisant des efforts sur le terrain pour réaliser tout ce dont on a besoin pour gagner ».

Si le système de jeu des Cavaliers n’est pas très compliqué, l’équipe sait par contre très bien exploiter les matchups. Dans la première rencontre, le pick-and-roll entre Kyrie Irving et LeBron James a ainsi souvent permis au King de se retrouver face à Jeff Teague. Cette fois, Cleveland a utilisé un passage « small ball » des Pacers dans le troisième quart-temps pour servir Kevin Love poste bas, face à un Lance Stephenson qui a accumulé les fautes et la frustration.

Nate McMillan regrettait ainsi que l’équipe n’ait pas réussi à empêcher l’intérieur adverse de récupérer les ballons poste bas. Quant à Paul George, il pestait aussi contre la discrétion de Myles Turner, battu dans la dureté sous le cercle.

« Nous avons besoin qu’il défie Tristan Thompson, qu’il l’éloigne des rebonds. Il doit également se rendre disponible poste bas. Il doit savoir qu’à ce moment de la saison, il doit passer au niveau supérieur. Nous allons continuer de travailler avec lui. Je l’ai conseillé toute l’année sur ce point. Pour qu’il progresse et trouve ce niveau supérieur. Dans cette ligue, il faut l’avoir. Il est encore jeune, il apprend et c’est une bonne chose. Nous allons continuer de bosser avec lui ».