Après les Clippers, les Bucks enchaînent une seconde victoire (101-94) en deux jours contre une équipe théoriquement meilleure sur le papier et dans les classements. Preuve qu’ils peuvent jouer à un niveau suffisant pour accrocher les playoffs.
Pourtant, le premier quart-temps fut poussif mais ensuite la formation de Jason Kidd a réagi parfaitement, notamment portée par les très bons Khris Middleton et Spencer Hawes.
Les jambes étaient peut-être lourdes après la victoire face aux Clippers ou alors ce sont les Raptors qui mettent le turbo d’entrée… Quoi qu’il en soit, les Bucks encaissent un 11-2 d’entrée de jeu. Pourtant Milwaukee joue juste mais n’a aucune réussite au shoot : 18 % dans le premier quart-temps et 0/8 à 3-pts ! Malgré un DeMar DeRozan très moyen, les Raptors mettent la main sur la rencontre (12-19).
DeRozan transparent
Seulement, l’arrière All-Star est véritablement trop discret, ce qui plombe son équipe. En face, Khris Middleton prouve qu’il revient à un excellent niveau puisqu’il termine avec 24 points. Il est accompagné de la rentrée de Spencer Hawes, qui change la dynamique du match. Il inscrit deux paniers primés et un layup, 14 points au total pour lui dans le second quart-temps où Milwaukee marque 41 points pour mener 53-42 à la pause.
Cory Joseph, Norman Powell ou encore Serge Ibaka essaient de maintenir les Raptors dans la partie mais ils ont des difficultés à attaquer les quelques séquences de défense de zone imposée par Jason Kidd. Surtout, DeRozan manque encore, terriblement (80-67). Évoluer sans Kyle Lowry est déjà handicapant, mais quand DeRozan affiche ce niveau de jeu, tout devient plus compliqué.
Les Bucks au contact pour la 8e place
En dernier quart-temps, il y aura du mieux mais c’est le moment où Giannis Antetokounmpo commence à se démultiplier. Il est au rebond, défensif comme offensif, coupe vers le cercle, inscrit des paniers et les Bucks valident un second succès d’affilée (101-94).
Comme les Bucks, Toronto était également en back-to-back, mais il a manqué beaucoup d’énergie à cette équipe, et puis surtout un DeRozan digne de son niveau puisqu’il termine à 11 points à 5/13 au shoot et 3 ballons perdus.
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