Les Wizards continuent de gagner, les Pacers de perdre

Washington s’impose peu à peu comme une véritable place forte à l’Est. Les Wizards enchaînent un quatrième succès de rang, le quinzième en dix-sept matchs, face à une équipe d’Indiana en chute libre (111-98). Sérieux et appliqués, les joueurs de la capitale ont mené tout le match grâce à une belle adresse de loin (15/29) dont Otto Porter Jr fut une nouvelle fois le symbole (25 points à 6/10 derrière l’arc, et 8 rebonds). Agressif, John Wall y va de son double-double (20 points, 12 passes) tandis que Paul George et Myles Turner atteignent difficilement les 17 points, ne pouvant empêcher une sixième défaite de rang aux leurs. Il était temps que la trêve arrive…

Indiana résiste à Otto Porter Jr.

C’est le meilleur shooteur à 3-pts de la ligue qui lance les hostilités, imité par Bradley Beal, alors que les Pacers attendent 3 minutes avant de marquer un point. Une disette offensive dont Washington finit par profiter par l’intermédiaire d’Otto Porter, qui plante deux nouveaux tirs primés (14-4). Nate McMillan rappelle ses hommes mais l’ailier marque de nouveau, son 4e 3-pts donc, en 5 minutes ! Titulaire, Kevin Séraphin marque deux paniers de rang et Indiana parvient à enchaîner un 8-1 pour limiter la casse, avant de finalement revenir dans le match en fin de période après avoir été mené de 14 points (34-27).

Les deux équipes jouent bien en même temps en début de deuxième quart-temps avec un léger avantage aux Pacers, qui ne suffit pourtant pas à repasser devant. Ces derniers reviennent à une possession avant de laisser filer de nouveau les Wizards à +8, puis à +11 un peu plus tard sur un tir primé de Beal (51-40). L’arrière a marqué au moins deux tirs primés lors de ses douze dernières sorties, un record de franchise. L’attaque locale fait de nouveau pâle figure, avec très peu d’imagination et un Paul George transparent. La défense n’est pas mieux, et l’écart monte rapidement mais somme toute assez logiquement à +19 sur un joli panier d’Otto Porter avec la faute (62-43). Et puis Indiana va comme par magie enchaîner un 9-0 dans les deux dernières minutes pour revenir à -10 !

Plus d’agressivité d’un côté que de l’autre

Indy revient même à -5 grâce à un Myles Turner définitivement réveillé, mais le problème c’est que Washington profite de la moindre occasion pour remettre un coup d’accélérateur, et leurs adversaires à 10 longueurs (69-59). Un seuil avec laquelle Indiana ne fait que flirter, sans jamais vraiment l’effacer, la faute à ces rouages visiteurs de mieux en mieux huilés. Ainsi qu’à l’agressivité et l’adresse du très propre John Wall : les Wiz profiteront d’un matelas de 13 points dans le dernier quart (90-77).

Ian Mahinmi marque de près, Jason Smith de loin, et le matelas des Wizards se portent très bien – le suspense un peu moins. C’est peut-être pour ça que les Wiz relâchent quelque peu la pression, laissant leurs adversaires revenir à 10 points, puis à 7 grâce à un tir primé de Rodney Stuckey (et une défense très douteuse de Brad Beal). La fièvre remonte dans les tribunes, mais Scott Brooks prend un temps-mort payant : Wall et Porter Jr. enchaînent un 5-0 rapide pour reprendre 12 longueurs d’avance à 5 minutes du terme. Wall contrôle les assauts adverses avec un nouveau tir et surtout un gros « chasedown block » qui permet à son équipe de garder 10 points de plus qu’Indiana à 3 minutes du buzzer. Gortat, Morris et Beal sont impeccables derrière pour offrir aux Magiciens une quatrième victoire de rang.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.