Luke Walton ne coache pas D’Angelo Russell et Julius Randle de la même façon

Chaque joueur est différent. Luke Walton le sait bien. On ne disserte pas avec un Kobe Bryant comme avec un Stephen Curry ou un LeBron James.

Ainsi, le coach des Lakers n’applique pas les mêmes méthodes pédagogiques quand il gère Julius Randle et D’Angelo Russell.

Avec le premier, il se permet de hausser le ton et d’agresser, dans le bon sens du terme, son intérieur, qui ne donne le maximum de son potentiel que lorsqu’il s’agit de prouver ses qualités et « donner tort » à son coach. Randle a besoin d’être piqué au vif.

Avec le second, l’ancien assistant des Warriors est plus calme, mesuré.

« On évoque davantage ce qu’il voit et ce que je vois », raconte Walton à l’OCR. « Je ne suis pas pareil qu’avec Julius puisque D’Angelo réagit d’une manière différente. Même si pour les deux dans une perspective de progression. »

Visiblement, les rapports entre les deux hommes sont bons, et le choix de Walton payant. Dernièrement, il a ainsi conseillé à Russell de modifier ses habitudes d’entraînement.

« C’est génial », explique le meneur. « La routine est importante pour moi. Cela me porte pendant les matches. »

Cette routine est composée d’une séance de shoots après les entraînements, ainsi qu’un passage en salle de musculation. Elle a changé le joueur qui ressent depuis un regain d’énergie pendant les rencontres. Depuis 5 matches, il tourne à 20.8 points à 47 % de réussite et 5.0 passes en 31 minutes.

« Il est venu vers moi pour me le proposer », poursuit Russell. « Je ne pensais pas en avoir besoin, il m’a suggéré une routine, et j’ai commencé à la suivre. »

Ce n’est évidemment pas uniquement grâce à ça, mais les Lakers restent sur trois victoires en cinq matches après avoir traversé des semaines très compliquées.