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Happy Birthday Kobe : retour sur la saison 2005/06

A notre façon, nous avons décidé de célébrer les 32 ans de Kobe Bryant (il les fête ce lundi 23 août), en vous proposant une rétrospective de sa saison 2005/2006.

Année inoubliable pour Kobe puisqu’il va réussir la meilleure saison de sa carrière sur le plan individuel. Mais c’est aussi une année charnière dans la vie de Bryant.
En effet elle constitue la première étape de son retour au sommet mais elle est aussi le reflet du joueur Kobe Bryant : talentueux au possible mais aussi solitaire, sur le terrain comme au quotidien.

Retour sur cette saison 2005/06 avec un Kobe qui va retrouver les sommets après avoir connu les abîmes.

Au fond du trou

A l’aube de la saison 2005-2006, Kobe Bryant, 27 ans, est au plus bas d’un point de vue sportif mais aussi humain et surtout publicitaire.
Depuis 2003, rien ne sourit à l’arrière californien : accusation et procès pour une affaire de viol, ses sponsors le lâchent McDonald et Ferrero en tête, une finale totalement loupée contre Detroit… Il est aussi accusé d’avoir poussé Shaquille O’Neal et Phil Jackson vers la sortie. Le Maître Zen se lâche dans son livre The Last Season: A Team in Search of Its Soul, où il décrit un Kobe  impossible à coacher.

Pire, son maillot ne se vend plus, et il est même nommé dans le Top 10 des athlètes les plus haïs des USA. Pour couronner le tout, il ne parvient pas à qualifier les Lakers pour les playoffs 2005, une première pour la ville de Los Angeles depuis 1994 !
Le 14 juin 2005, Phil Jackson reprend les rênes du navire californien. Kobe approuve ce choix mais le fait simplement savoir par un e-mail envoyé par son agent. Le ton est donné.
L’effectif des Lakers voit arriver Smush Parker, un arrière hyper doué mais plutôt mercenaire dans l’esprit. Ensuite les Lakers envoient Caron Butler et Chucky Atkins aux Wizards pour récupérer Kwame Brown !
La draft permet au Lakers de signer le jeune Andrew Bynum et notre Ronny Turiaf national.
L’effectif est donc pauvre en talent et seul Lamar Odom semble enclin à aider Kobe offensivement.

Un début de saison marqué au fer rouge

Le premier match de la saison à lieu à Denver dans le Colorado, l’état dans lequel Kobe a commis son adultère et fut accusé de viol, l’atmosphère est donc hostile et Bryant est attendu.
Bryant marque 33 pts ainsi que le panier de la victoire, la saison est lancée.

Bryant enchaine alors avec 39 pts et deux performances à 37 pts pour un bilan de 3 victoires et 1 seule défaite.
Jackson a visiblement décidé de mettre l’attaque en triangle au service de Bryant, tout en laissant la liberté à son soliste de jouer le un contre un comme et quand il le souhaite.
Seulement à la fin du mois de novembre et après 13 matchs, les Lakers ne sont qu’à 5 victoires pour 8 défaites alors que Kobe score 33.5 pts par match avec déjà 2 perf’ à plus de 40 pts contre New York (42) et New Jersey (46).
Bryant lève un peu le pied et fait plus jouer ses coéquipiers avec 4.8 pds/m en décembre contre 3,9 en novembre. Résultat, sa moyenne de points « tombe » à 32 pts en décembre, mais les Lakers entament l’année 2006 avec un bilan positif de 15v-14d.
Mais avant de fêter l’année 2006, Bryant se défoule deux fois sur Dallas. La première fois, le 12 décembre au Texas avec 43 pts et le panier de l’année.

Puis la seconde fois, 8 jours plus tard. Cette fois-ci à domicile. Ce soir-là, Kobe offre un show rarement vu dans l’histoire de la ligue. Il inscrit 62 pts en 33 minutes, soit moins de trois quart-temps. Sa ligne de stats est époustouflante : 18/31 aux shoots dont 4/10 à 3 pts et 22/25 aux lancers-francs. Stat inédite : en trois quart-temps, il l a marqué a lui seul plus que les Mavericks (61 pts au compteur à l’entame du dernier quart-temps).

Avec cette performance, Kobe bat son record en carrière de 56 pts qui datait de 2003 et qui fut lui aussi réalisé en 3 quart-temps contre Memphis.

Un mois de janvier historique

Kobe ne commence l’année 2006 que le 6 janvier puisqu’il manque le double affrontement contre Utah pour cause de suspension.
En effet le 28 décembre contre Memphis, il est blessé à l’arcade par Mike Miller et se venge avec un vilain geste, un coup de coude porté au cou.

Kobe retrouve les terrains contre Philadelphie puis les Clippers et pour rattraper le temps perdu, il marque 48 pts et 50 pts. Il poursuit sa série avec 45 unités contre Indiana et 41 contre Portland avant de scorer 50 pts contre Sacramento le 19 janvier.

Puis vient le désormais légendaire 22 janvier 2006. Ce soir-là Bryant inscrit 81 pts contre Toronto et le monde entier reste abasourdi par cet exploit.
Bryant entre dans la légende avec la deuxième meilleure performance de l’histoire derrière les 100 points de Chamberlain.
Dès lors Bryant devient l’objet de toutes les regards. Chacun de ses matches sont attendus et les défenses adverses comprennent qu’il faudra désormais défendre plus que jamais sur lui et sur personne d’autre.
Sa performance irréelle est saluée unanimement par le monde du basket excepté un homme, Michael Jordan qui voit d’un mauvais œil les comparaisons avec le numéro 8 des Lakers.
Bryant termine le mois de janvier avec une moyenne de 43.4 pts/m, la 8ème meilleure performance de l’histoire mais surtout la meilleure pour un autre joueur que Chamberlain !

Une fin de saison plus calme

A la suite de ce mois de janvier absolument dingue, Kobe est ciblé et sa moyenne de points tombe à 31 pts/m en février. Mais sa cote de popularité remonte, les médias américain en font même leur favori pour le titre de MVP.
Pour le All Star Game de Houston, il obtient le second total avec 2.271.631 de voix, et il réalise un All Star des plus sobres avec seulement 8 pts, mais 8 pds et 7 rbds ainsi que 2 shoots dans le money time.
Bryant profite même du week-end pour blaguer un peu avec Shaquille O’Neal avec qui il s’est réconcilié depuis peu grâce à l’intervention de Bill Russell.
Kobe connait alors un dernier coup de chaud avec 38,7 pts de moyenne entre le 19 mars et la fin de saison, le 19 avril.
Pour la première fois de sa carrière, Bryant termine meilleur marqueur de la ligue avec 35.4 pts/m. C’est la neuvième meilleure marque dans l’histoire. Il complète sa ligne de stats avec 5.3 rbds, 4.5 pds et 1,8 int par match.
Il s’empare de 2 records de franchise, avec 27 matchs à plus de 40 pts et 2832 points inscrits sur la saison
Il termine 4ème du vote de MVP avec 22 1ere place, et surtout les Lakers terminent avec un bilan honorable de 47v-35d. Ils affronteront Phoenix au premier tour des playoffs.

Des playoffs intelligents

En playoffs, Los Angeles affronte un Phoenix, privé de leur intérieur Amare Stoudemire mais soutenu par le rendement de Boris Diaw.
Bryant sait qu’il ne pourra passer l’obstacle Phoenix en scorant 35 pts/m. Il décide alors de laisser le jeu venir à lui et donne beaucoup de ballons à l’intérieur.
Le choix est payant, après une défaite initiale, Los Angeles enchainent 3 victoires, dont celle du match 4 arraché au terme d’un très beau match, par un Kobe Bryant plus clutch que jamais.

Kobe tourne alors à 23 pts et 6,5 pds par match. Seulement Phoenix va revenir et arracher un 7ème match à domicile à l’issue d’un 6ème marqué par le show Bryant : 50 pts, 8 rds, 5 pds et 3 ints.
Le match 7 accouche d’un Blowout. Bryant marque 24 pts et finit sa série avec 27.8 pts, 5 pds, 6.2 rbds. Les Lakers ont perdu mais Kobe avait décidé d’être le plus collectif possible, et c’est ce que beaucoup retiendront.

Une saison qui divise

Si d’un point de vue statistique, Bryant a signé une saison des plus fantastiques, le bilan de saison reste mitigé : génie offensif, individualité forcené ou un peu des deux ?
Sa saison 2005/06 est à l’image de ses 81 pts, c’est-à-dire à double tranchant. Elle est la preuve que Bryant est un génie offensif, un attaquant hors pair, le roi du un contre un mais il est aussi à cette époque en déficit de confiance envers ses coéquipiers. Un exemple : il préfère shooter à 9 mètres plutôt que de donner le ballon à un partenaire démarqué.
Peut-on sincèrement prétendre pouvoir mettre 81 pts sans avoir voulu les mettre, juste en ayant profité d’être dans la zone ce soir là ? Assurément non, Bryant veut marquer l’histoire à coup de grands récitals offensifs, mais il en oublie le principe même du basket, le jeu collectif.
Allen Iverson va même jusqu’à dire que Kobe ne joue pas pour son équipe mais d’abord pour lui.
Mais Bryant reste un joueur intelligent, un des plus gros QI basket de la décennie. Il le prouve contre Phoenix, laissant ses envies d’orgie offensive de côté pour privilégier le résultat et la victoire, à l’excès même.
Kobe est donc un génie égoïste, mais il reste un génie et sa saison 05/06 en est la plus belle preuve.

Un homme complexe

Cette saison 2005/06 est aussi un tournant pour l’homme Kobe Bryant. Au fond du trou, il se devait de se racheter une virginité sportive et publicitaire.
De ce côté-là, le pari est réussi et même si sa saison divise, l’Amérique s’est découvert un héros. Il est même appelé pour Team USA mais une blessure au genou l’empêche de jouer les championnats du monde au Japon.
Mais l’homme est complexe, il traine une réputation de solitaire un peu hautain. Mais c’est tout simplement la vérité : Kobe n’a que très peu d’amis, et il n’est pas demandeur de la compagnie de ses coéquipiers ou du staff technique.
Bryant est seul mais il cultive cette image. Il s’entraine et voyage seul, et n’a que faire des avis des autres. Bryant est comme Jordan : il ne s’intéresse guère à la vie de groupe et aux déchainements qu’il peut provoquer par son attitude.
Si Bryant reste un joueur fantastique, il n’est pas moins un homme complexe et sa personnalité le classe parmi les sportifs les plus intéressants du paysage américain.

Le top 10 des ses dunks en 2006 :

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