La ligue attendait l’affrontement entre deux des jeunes intérieurs les plus prometteurs de la prochaine décennie : Karl-Anthony Towns et Joel Embiid. Sans atteindre des sommets, le duel a tenu ses promesses mais c’est Andrew Wiggins qui a volé la vedette aux deux monstres des raquettes.
L’arrière a compilé 35 points à 14/20 au shoot dont 3/6 à 3-pts, 10 rebonds et 4 passes décisives. Un match plus que solide face à une équipe faible certes, mais qui est important tout de même.
33 points de moyenne depuis six matches
Avec 28 points d’avance à la pause, les Wolves pouvaient gérer la seconde période et Andrew Wiggins ne pas forcer et rester discret. Il a pourtant confirmé son très bon premier acte.
« La saison passée, je serais resté dans le corner », reconnaît-il à ESPN. « Je suis devenu plus actif. J’en fais davantage. »
Andrew Wiggins a découpé sa rencontre en deux temps. Avant la pause, il a proposé une véritable démonstration de technique dos au panier. En grattant également quelques ballons aux rebonds offensifs. Ensuite, en seconde mi-temps, il s’est concentré sur son jeu face au cercle, à mi-distance.
Toute sa panoplie technique se résume presque dans cette rencontre et depuis plusieurs matchs puisqu’il tourne à 33 points de moyenne sur les six dernières parties, avec 50% de réussite au shoot et un joli 53% à 3-pts.
Efficace contre les petits
Le talent d’Andrew Wiggins explose donc au visage de la ligue. Il commence à devenir, petit à petit, ce joueur capable de marquer, avec constance et efficacité, 25 points par match, à seulement 21 ans.
Néanmoins, sa belle série actuelle est à nuancer. Les six rencontres n’ont pas toutes été disputées contre des gros calibres. On liste Brooklyn, Orlando, les Clippers, les Lakers, Charlotte et Philadelphie. Et son plus mauvais match (22 points) était contre la meilleure formation : les Clippers.
S’il est donc encore en progression, il est désormais capable de dominer les faibles équipes et c’est déjà une bonne chose. D’autant que Minnesota a besoin de dominer les équipes plus faibles ou simplement moyennes pour accrocher les playoffs.
Aux côtés d’un Karl-Anthony Towns tout aussi impressionnant, l’ancien ailier de Kansas confirme tout le bien que l’on pense de lui même si on attend désormais qu’il brille face aux meilleurs ailiers de la ligue, ou des équipes plus solides. Le prochain match contre Memphis se présente alors comme le test parfait.