LA Lakers, la victoire en souriant

En quatre tirs primés et deux passes en l’espace de 120 secondes, en plein coeur d’un premier quart-temps conclu avec 17 pts, D’Angelo Russell (16.8 pts, 4.7 passes, 3.4 rbds) s’est à nouveau mis dans la poche le Staples Center. Pas seulement parce que dans les cinq dernières minutes de la victoire face aux Nets, il a ensuite été le guide des jeunes Lakers, enchaînant une passe pour Julius Randle, un turnaround jumper et deux lancers pour sceller le quatrième succès des Lakers à domicile. Mais aussi parce ses 32 pts, 8 rbds et 4 passes illustrent une marge de progression qui ravit Luke Walton.

« Il a été très bon en défense. C’est ce qui m’a le plus impressionné et me rend le plus heureux. À chaque fois qu’il nous sort un gros match en attaque, il le commence toujours par étant très bon d’emblée en défense », se réjouissait après coup Luke Walton, qui comme avec Randle et Nick Young, sait tirer le meilleur de son meneur.

« On adore tous jouer ensemble »

Pour ces trois là, mais aussi Lou Williams et même Tarik Black, sourire et stats sont marqués du sceau de l’ancien assistant de Steve Kerr. « Julius commence à comprendre ce qu’il est capable de faire », commentait le coach après le deuxième triple-double en carrière de son jeune ailier fort (17 pts, 14 rbds, 10 passes).

« On adore tous jouer ensemble, même les soirs où ça marche pas, » résume Tarik Black sur ESPN. « On se fout de ce que les gens disaient de nous avant la saison. C’est une question de vestiaires, et on sait ce qu’on a. »

Maladroit face aux Wolves dimanche, D’Angelo Russell a rentré 7 de ses 13 tirs primés 48 heures plus tard. Resté sur le banc dans le dernier quart-temps à Sacramento après avoir perdu cinq ballons, il a retenu la leçon, gérant parfaitement la gonfle face aux Nets (2 balles perdues). Et après une saison rookie passée à comprendre quand shooter et quand passer, le deuxième choix de la draft 2015 confirme qu’il sait apprendre de chaque match, qu’il soit raté ou réussi.

Une attaque retrouvée

À ses côtés, Julius Randle explose sous les ordres de Luke Walton et justifie la confiance que le front office lui a toujours maintenu. Auteur de son deuxième triple double en carrière, il joue un rôle essentiel par ses écrans en début de systèmes. Cette nuit, D’Angelo Russell en a grandement profité.

Résultat de cette efficacité doublée de plaisir de jouer, L.A est désormais à 7-5 avec un bilan de 4-1 au Staples Center. La saison passée, l’équipe avait dû attendre le 1er janvier pour remporter 7 victoires…

En douze matches, l’équipe a déjà atteint quatre fois les 120 points contre trois seulement la saison passée en 82 rencontres. La comparaison fait mal pour Byron Scott et, avec du recul, donne raison à tous les jeunes qui la saison passée faisaient la tronche, en silence.

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