NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
GSW
HOU3:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • GOL1.45HOU2.78Pariez
  • DEN1.83LA 1.94Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

[Rookies] Ben Simmons, le début d’une nouvelle ère chez les Sixers

ben-simmonsAlors que le début de saison se rapproche, BasketUSA met un coup de projecteur sur les rookies qui vont arriver en NBA.

D’où viennent-ils ? Quelles sont leurs principales forces ? Leurs grosses faiblesses ? Comment leurs coachs peuvent-ils les utiliser dès la saison prochaine ? Éléments de réponse avec un gros plan sur Ben Simmons pour débuter cette série.

Ben Simmons : un ailier fort capable de diriger le jeu

ben-simmons-lsu

Comparé à LeBron James, Magic Johnson, Charles Barkley ou Draymond Green, Ben Simmons (2m08) fait en effet partie de cette catégorie de joueurs de grande taille capable à la fois de lutter au rebond et de mener la contre-attaque. Est-il plutôt un ailier ou un ailier fort ? Chez les Sixers, on le voit davantage comme un poste 4.

« J’ai le sentiment qu’il peut défendre sur les ailiers forts », expliquait ainsi Brett Brown après sa Draft. « Au début, on va le traiter comme un ailier fort et on avisera à partir de là. Il a besoin de sentir les choses. Peut-être qu’il va évoluer mais, pour débuter, nous l’utiliserons comme ailier fort ».

Être capable de prendre le rebond et de démarrer instantanément la contre-attaque est une aptitude précieuse en NBA, pour piéger la défense rapidement. Et l’intéressé en est d’ailleurs conscient.

« Je suis un meneur de 2m08. Je peux pousser le ballon et démarrer une contre-attaque beaucoup plus vite que la majorité des intérieurs ».

Jamais plus à son avantage que lorsqu’il a de l’espace devant lui, Ben Simmons va donc pouvoir jouer meneur, surtout lorsqu’il aura récupéré le rebond défensif et qu’il pourra immédiatement mettre la pression sur la défense adverse.

« Je pense que c’est l’une des choses les plus difficiles à défendre, et l’une des choses à exploiter en attaque si on peut trouver un rebondeur », confirme Brett Brown. « Charles Barkley le faisait. Il prenait le rebond et il démarrait la contre-attaque. On veut courir. Il peut le faire et nous voulons l’encourager, comme le fait Draymond [Green] ».

L’avis de Derek Bodner, spécialiste des Sixers et scout pour DraftExpress

« La plus grande force de Ben Simmons, à ce stade de son développement, c’est son incroyable vision du jeu et sa créativité. Avec sa capacité à pousser le ballon en transition et à trouver ses coéquipiers qui coupent sur demi-terrain, il va pouvoir créer des opportunités pour marquer dès ses débuts, tout en permettant au reste de son jeu de s’améliorer ».

« Sa plus grosse faiblesse est de très loin son tir extérieur. Il n’a pris que trois tirs à 3-pts à LSU la saison passée et restait globalement même hésitant à tenter sa chance. Cela permettait à ses adversaires de reculer et de le priver des lignes de coupe vers le cercle. Etant donné ses qualités de passeur, il faut vraiment qu’il maximise son efficacité dans l’attaque du panier. Et pour cela, il faut que les défenseurs respectent son tir extérieur ».

« Même s’il est un rookie, les Sixers vont demander à Ben Simmons d’initier la plupart de leur attaque sur demi-terrain. Certains peuvent appeler ça un meneur, d’autre un ailier fort mais c’est juste une histoire de sémantique. Ben Simmons défendra certainement sur les ailiers forts, ce qui placera sûrement trois joueurs plus petits que lui sur le terrain, avec un joueur qu’on appellera de façon traditionnelle un meneur ».

« Mais c’est bien lui qui a la meilleure capacité à passer et attirer l’aide pour mettre en place l’attaque chez les Sixers ».

Quelques informations supplémentaires sur Ben Simmons

– Dave Simmons, son père, était un rugueux intérieur qui a joué au Costa Rica, en Colombie et au Venezuela à sa sortie de l’université d’Oklahoma City. À cette époque, son agent lui parle de l’intérêt d’une équipe autrichienne. Il s’agissait en fait d’une équipe australienne, les Melbourne Tigers, qu’il va aider à conquérir le titre national. C’est en jouant en Australie qu’il rencontre Julie, son épouse et la mère de Ben Simmons.

– Brett Brown, le coach des Sixers, a coaché Dave Simmons en Australie.

« David Simmons vient de Harlem, de New York », explique l’entraîneur. « Il aurait pu être linebacker au football américain, ou boxeur. Il jouait davantage au basket avec ses qualités athlétiques et son physique qu’avec de la finesse et de la technique. Il était dur au mal, un gars de 2m03 rugueux, un peu comme Anthony Mason ».

– Après quatre enfants d’une précédente union, Julie Simmons donne d’abord une fille à Dave Simmons. Le couple tente pendant longtemps d’avoir un deuxième enfant sans y parvenir. Finalement, Julie Simmons tombe à nouveau enceinte.

Et c’est durant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 1996, à Atlanta, alors que son mari regarde tranquillement la télévision pour apercevoir ses coéquipiers Andrew Gaze et Mark Bradtke, en compagnie du docteur, que Julie Simmons sent que le travail commence et que son fils va voir le jour…

« Rien ne se passait. Nous avions presque oublié qu’elle était là », explique Dave Simmons. « Ils avaient un signe à la cérémonie qui disait : ‘Comment ça va ?’ Julie a regardé et elle a crié. ‘Je vais vous dire comment ça va. J’essaie d’avoir un bébé’. »

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *