C’est grâce à leur banc que les Warriors ont gagné le Game 1 des Finals. Avec une différence aux points de 45-10, Golden State a d’ailleurs établi un record en la matière. Pour Steve Kerr, c’est une leçon apprise auprès de Phil Jackson.
« Il y a quelque chose de puissant sur le fait de faire jouer tout le monde », explique le coach. « J’ai appris ça de Phil Jackson. Si vous vous rappelez, au début des années 1990, les Bulls commençaient à gagner les titres et ils avaient un tas de joueurs qui sortaient du banc. Les fans ne comprenaient pas ».
Pas encore membre de l’équipe, Steve Kerr se souvient en particulier du Game 6 des Finals 1992.
« De mon côté, je m’en rappelle. Ce qui me vient en premier à l’esprit, c’est lorsqu’ils se sont retrouvés menés de 15 points à domicile face à Portland. Il a mis Booby Hansen, Stacey King et B.J. Armstrong sur le terrain et je pense que Michael [Jordan] et Scottie [Pippen] étaient sur le banc. Peut-être que Scottie jouait. Scottie était sur le terrain ? Oui. Ça a été de bonnes leçons. Parce que lorsque les gars sont investis, il y a une force qui se crée dans cette unité. Ils sont en NBA pour quelque chose. Chaque joueur qui est dans un effectif NBA est un formidable basketteur. C’est sympa d’utiliser différents joueurs et c’est génial de voir ces gars investis et actifs émotionnellement ».
Le coach des Warriors fait ainsi référence à la sixième rencontre du duel entre Chicago et Portland, en 1992. Menés 79-64 après trois quart-temps, les Bulls pensent devoir en passer par un Game 7. Pour réveiller son équipe et reposer « His Airness » en vue d’un possible Game 7, Phil Jackson décide alors de lancer son banc autour de Scottie Pippen.
La suite est un épisode bien connu de l’histoire des Bulls. Bob Hansen démarre le quart-temps par un trois points et le banc de Chicago passe un 14-2 qui remet l’équipe dans le match. Avant que Michael Jordan ne finisse le travail…