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L’ombre de Stephen Curry va si bien à Klay Thompson

curry-thompsonPour sûr, une des forces des Warriors est la bonne entente dans le vestiaire. Les deux Splash Brothers cohabitent en effet sans vagues dans la Baie, Klay Thompson n’ayant jamais fait montre d’une quelconque jalousie, ou d’un quelconque ras le bol face à l’écart médiatique qui le sépare de Stephen Curry. 

« Klay s’en fiche » explique Luke Walton à ESPN. « Je ne sais même pas à quel point il veut de l’attention. Il aime simplement jouer au basket, aller à la salle, travailler. C’est très rare, je ne pense pas que ça existe ailleurs dans la ligue. »

L’actuel assistant de Steve Kerr en sait quelque chose : il a vécu au plus près la fin de la cohabitation pas toujours pacifique entre Kobe Bryant et Shaquille O’Neal. À l’inverse, Steve Kerr a pu témoigner de la soumission de Scottie Pippen à Michael Jordan, avec six titres NBA à la clé. Deux exemples extrêmes de la bonne relation entre superstars.

La sagesse du père

Mychal Thompson lui, a gagné deux titres aux côtés de Magic Johnson avec les Lakers. Pivot, le père de Klay passait son temps dans la raquette et leurs façons de jouer ne sont pas comparables, mais il semble que le rejeton ait hérité de la sagesse de son père.

« Quand j’y étais, Magic était le visage de la franchise, » se souvient-il. « Nous autres bénéficions des victoires, il n’y avait aucune jalousie. »

Aujourd’hui, Stephen Curry est le visage des Warriors, mais aussi de la NBA et Klay Thompson n’est pas du genre à l’ouvrir pour s’offusquer du manque de considération à son égard pour le trophée de MVP ou les All-NBA teams.

Quand Stephen Curry s’est blessé, il a tenu la baraque avec 3 matches sur 7 à plus de 30 points. En début de campagne, il est devenu le premier Warrior depuis Tim Hardaway à enchainer huit rencontres de playoffs à plus de 20 points.

Des records individuels au service du collectif

Comme un symbole, si c’est le double MVP qui a scellé la victoire des siens avec un lay up à la fin du Game 6, c’est bel et bien l’arrière qui a porté Golden State avec ses onze réussites de loin, un total qu’aucun joueur dans l’histoire de la ligue n’avait atteint auparavant en playoffs. Le collectif passe avant tout et, plus qu’un discours policé et démocratisé dans le monde du sport actuel, la victoire est vraiment ce qui compte le plus pour l’arrière.

« Nos égos ne rentrent pas en jeu » affirmait-il en milieu de saison au sujet de l’entente entre Splash Brothers. « Je pense que nous ne sommes pas du tout égoïstes. On s’en fiche un peu des individualités, ce qui compte, ce sont les accolades. Gagner est tellement difficile que quand ça arrive, tout le monde reçoit de l’amour. »

Vainqueur du concours à 3 points du All-Star Game, recordman du nombre de points sur un quart-temps, Klay Thompson est un joueur d’exception qui ne célèbre ses exploits que par un applaudissement de motivation comme lors du Game 6, ou un sourire tout au plus. Excellent attaquant, c’est aussi lui qui s’occupe du meilleur extérieur adverse. James Harden au premier tour, Damian Lillard au deuxième, Russell Westbrook en finale de conférence.

Le secret de cette énergie de tous les instants ? Des objectifs à long terme.

« Il veut être l’un des meilleurs. Il veut être Hall of Famer et gagner plusieurs titres de champion » affirme son paternel. « C’est la seule motivation dont on a besoin. »

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