Tim Duncan va pouvoir fêter ses 40 ans en toute quiétude, comme il l’aime, alors que ses Spurs ont déjà passé le premier obstacle sans encombre.
Après avoir sweepé les Grizzlies, San Antonio va en effet pouvoir profiter de quelques jours de repos avant sa demi-finale de conférence, fort probablement face à Oklahoma City (qui joue ce soir sa qualification à domicile face à Dallas).
« Ce n’était pas une bataille à la loyale. Mais ils n’en ont rien eu à foutre. Ils ont fait avec les joueurs qui restaient et ils ont joué au maximum de leurs capacités. Ils ont joué avec beaucoup de coeur et de force morale, » a commenté Gregg Popovich dans le Commercial Appeal. « Le bon point pour nous, c’est que les Grizzlies ont été fantastiques avec leur agressivité, leur passion, leur physique pendant 48 minutes à chaque match. »
Dave Joerger en larmes sur le podium de conférence de presse, les Grizzlies ont de fait tout donné. Trop limités sans Marc Gasol, Mike Conley, Mario Chalmers ou encore Brandan Wright, Memphis n’a pas pu rivaliser une seule seconde face à des Spurs qui sortent tout simplement de leur meilleure saison sous l’ère Popovich. Ça place le niveau.
« Ce n’était pas comme les précédentes batailles féroces qu’on avait eues avec les Grizzlies par le passé. Ils ont essayé. Mais c’était trop difficile avec toutes les blessures, » concède Tony Parker.
Juste ce qu’il faut d’adversité
Encore au contact à la mi-temps (47-45), les Grizzlies ont par contre complètement lâché prise en troisième quart, encaissant 37 points pendant que l’écart des visiteurs dépassait allègrement la vingtaine.
« C’est toujours difficile de finir un match, » confirmait Tony Parker dans l’Express News, auteur de 7 de ses 16 points dans la période. « Je pense que Memphis avait tout donné en première mi-temps. En troisième et quatrième quart, on a vraiment dominé. »
Même diminués, les hommes de Dave Joerger ont donc donné du fil à retordre à San Antonio. Et c’est tout ce que pouvait demander Gregg Popovich et ses ouailles. Un peu d’adversité pour se remettre les idées au clair.
« Ce n’était pas une chose facile que de les battre, » conclut Patty Mills. « Jouer contre eux nous a définitivement rendu meilleurs. »
Voilà les prochains adversaires des Spurs prévenus…