Ce soir, Golden State et Houston entament leur aventure en playoffs après une saison régulière vécue bien différemment par les deux équipes. L’an passé, elles s’étaient retrouvées en finale de conférence Ouest mais cette année, les Rockets ont failli échouer aux portes de la post-saison quand Golden State sort d’une campagne historique. Sur le papier, la revanche paraît donc déséquilibrée, d’autant que les Warriors disposent du MVP en titre, en course pour son deuxième trophée individuel.
Néanmoins, Houston compte sur Patrick Beverley pour limiter l’influence du meneur. Les deux joueurs se connaissent très bien et chacun croit en ses chances.
Une amitié de longue date
« Nous étions coéquipiers au camp de Paul Pierce, au camp de LeBron James, » raconte Patrick Beverley au Houston Chronicle en évoquant le meneur des Warriors. « Lui, Mike Beasley et moi jouions ensemble avec les moins de 19 ans, on voyageait ensemble, on s’entraînait avec les mêmes personnes il y a encore deux ans. Il a été bon toute l’année. C’est la meilleure équipe à avoir jamais joué au basket, ça signifie donc qu’il joue vraiment à un très haut niveau. Steph est un très bon ami. On se connaît depuis un moment. C’est l’un des meilleurs joueurs de la ligue. Ça va être sympa de s’affronter. »
Sur ces deux dernières saisons, les oppositions entre Stephen Curry et Patrick Beverley ont, n’en déplaise au meneur des Rockets, tourné à l’avantage de son homologue des Warriors. L’an passé, Stephen Curry a compilé 25.8 points à 57.8%, 6.5 rebonds et 8.3 passes en saison, avant d’enchaîner sur une finale de conférence à 31.2 points à 51.5%.
Cette saison ? 30 points à 53.%, 6 rebonds et 7.5 passes en deux oppositions. Concrètement, Houston n’a jamais su limiter l’influence de Stephen Curry et ce dernier n’a aucune crainte pour ce premier tour.
Un vrai duel physique
« J’aime ce défi d’affronter quelqu’un de réputé pour sa défense et que le combat se fasse dans les deux sens. C’est vraiment sympa, » explique la star des Warriors au East Bay Times. « Qu’importe contre qui je joue, j’ai le même état d’esprit. Je ne peux pas me permettre de me perdre dans un duel car ça distrairait l’équipe. »
Néanmoins, Stephen Curry reconnaît que son ami peut représenter une menace défensive gênante. Le Rocket a la faculté de presser ses joueurs sans relâche et c’est donc un défi physique qui se prépare.
« Il est insatiable, vraiment, » analyse-t-il. « Il essaye toujours de vous mettre une main dessus. Il faut juste être très rigoureux dans ce que vous faites. On ne peut pas vraiment jouer avec le ballon face à lui, ni trop dribbler. Il aime vous piéger à certains endroits du terrain et vous sortir de l’attaque avec sa pression défensive. »