CJ McCollum, un shoot qui vaut cher

Terry Stotts l’a avoué, confier le shoot de l’égalisation à CJ McCollum à la fin du temps réglementaire était le plan B. Evidemment Randy Wittman n’est pas né de la dernière pluie et sur la remise en jeu des Blazers à 102-104, « Dame » était marqué comme l’ennemi public numéro un de Washington. La première option foutue, le probable MIP a pris ses responsabilités. Avec la bénédiction de son coach. Il raconte.

« Sur la première remise en jeu, ils ont empêché Dame de recevoir le ballon, on donc dû appeler un nouveau temps mort. On savait qu’il allait être compliqué de lui donner le ballon et le coach a conçu un système qui permettrait à Meyers (Leonard) de me servir pour qu’ensuite j’y aille en un contre un. J’ai confiance en moi dans ces possessions là, même les soirs où je suis maladroit ».

Une confiance nourrie par celle des coéquipiers.

« Dame et les autres gars ont confiance en moi eux aussi. Quand je suis moins bien, Dame me dit qu’il sait que je vais mettre un shoot important en fin de match, donc je ne me fais pas de souci. Ce soir, c’était un shoot important. »

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Après avoir tressé des lauriers à Ed Davis (15 rbds) et Gerald Henderson, auteur du contre décisif sur Marcin Gortat sur la dernière possession des Wizards dans le temps réglementaire, McCollum, qui a étudié le journalisme à l’université, ne cache pas sa satisfaction. Neil Olshey a déjà répété maintes fois que le jeune arrière avait toujours su répondre présent quand l’enjeu s’élève, CJ lui a donné raison. Encore une fois.

« Mettre des shoots importants, j’en fais ma fierté. Je suis capable d’élever mon jeu quand ça compte le plus et c’est primordial pour moi. Avec cette victoire nous passons 6e et Utah perd en plus donc on consolide le top 8. »

Propos recueillis à Portland