Et si cette saison de Sacramento se résumait à un festival d’occasions manquées ? Dans une conférence Ouest très ouverte où l’actuel 8e, Utah, possède un bilan largement négatif, les Kings ont une occasion en or de s’inviter dans le Top 8. Les joueurs en ont conscience, répétant qu’ils doivent gagner en régularité et s’améliorer en défense pour atteindre leurs objectifs.
Mais le problème, c’est que ça ne reste que des beaux discours, et qu’ils sont encore capables de perdre à domicile face aux Sixers et aux Pelicans…
« C’est notre problème cette année » regrette DeMarcus Cousins, interrogé dans le Sacramento Bee. « On parle tous, mais on ne fait pas ce qu’on dit. On a l’air ridicule. »
C’est d’autant plus ridicule que les Pelicans n’avaient rien d’un épouvantail, restant sur quatre défaites de suite, dont la dernière datait de la veille à Los Angeles. Mais les Kings sont incapables de se faire violence, et leur suffisance leur joue des tours.
« Je pense que tout le monde dans ce vestiaire sait pourquoi nous avons perdu ce match, » poursuit le pivot. « Ils en voulaient plus que nous, et ils avaient plus d’énergie au début et pendant le match. »
« C’est une question d’effort, c’est tout »
L’envie commence par la défense, considérée le matin même par George Karl comme le « talon d’Achille de l’équipe ».
« On ne fait pas d’efforts répétés… On ne joue pas nos systèmes défensifs, » regrette Cousins.
C’est au large que le bât blesse avec des extérieurs trop loin de leurs adversaires, et les Pelicans en ont profité pour planter 16 tirs à 3-points, un record de franchise. George Karl en est bien conscient.
« On doit mettre plus d’intensité que ça en défense » souligne le coach des Kings. « Quincy Acy apporte une énergie différente. Willie Cauley-Stein apporte une énergie différente en défense. Kostas Koufos est aussi un bon défenseur. Je suis sûr qu’on va progressivement s’orienter vers un cinq de départ plus défensif. »
Pour DeMarcus Cousins, le problème ne vient pas d’un joueur en particulier.
« C’est une question d’effort. C’est tout. Que d’effort. Tout ce qu’on peut maîtriser, c’est l’effort qu’on met sur le terrain. »
Et cette nuit, face aux Pelicans, il n’y avait hélas aucun joueur pour rattraper l’autre…