C’est quelque chose qui ne lui était encore jamais arrivé en six ans de carrière : après 37 matches, les Kings sont encore en course pour une qualification en playoffs !
Alors certes, ils affichent une victoire de moins que l’année dernière au même stade, mais ce qui change, c’est que la conférence Ouest est moins forte. Conséquence : Sacramento n’est qu’à deux victoires du Jazz, premier qualifié virtuel.
« Ça me ronge [de ne jamais avoir fait les playoffs]. C’est excitant de savoir que nous avons une chance, » assure-t-il au Sacramento Bee. « Je n’ai jamais été dans cette situation. Je suis impatient de voir ce qui va arriver. Au fond de moi, je crois que nous serons en playoffs cette année. »
Avec 8 victoires pour 7 défaites sur les 15 derniers matches, les Kings tiennent bon. Ils ont même accroché quelques jolis trophées à leur tableau de chasse avec des victoires à Toronto, Indiana et Oklahoma City, mais comptent aussi de grosses gamelles comme par exemple cette défaite chez eux face aux Sixers.
Malgré cela, ils sont donc aux portes du Top 8 et même George Karl, pourtant pas né de la dernière pluie, est étonné.
« Après notre départ (1v-7d), nous avons la chance d’être dans la course. À nous de faire attention maintenant. »
Pour cela, ils peuvent compter sur leur pivot plus concentré que jamais et aussi moins concerné par ce qui se dit sur lui et qui s’est même entièrement coupé des réseaux sociaux.
« Je ne suis plus là pour prouver que je peux jouer, que je suis le meilleur intérieur ou je ne sais quoi. Je suis là pour gagner des matches. Je ne pense qu’à ça. Je suis là pour gagner. C’est bien d’avoir la reconnaissance, mais ce n’est pas là-dessus que je me concentre. »
Est-ce là l’influence de Rajon Rondo ? Sans doute un peu.
En tout cas, les Kings auront besoin d’un DeMarcus Cousins au meilleur de sa forme pour éviter de se lancer dans une spirale de 11 défaites en 12 matches, comme ils l’avaient fait l’année dernière. Après leur 37e match, justement.