Au contraire de son fougueux propriétaire Mark Cuban, Dirk Nowitzki n’a que très rarement critiqué publiquement l’arbitrage. La star des Mavericks a fait une petite exception samedi lors du match opposant son équipe aux Pelicans, match perdu par Dallas sur le score de 105-98 à la suite d’un coup de sifflet litigieux alors qu’il ne restait que 70 secondes à jouer.
La raison de la colère du géant allemand ? Une faute sifflée à l’encontre de Zaza Pachulia qui essayait de défendre sur une tentative de lay-up de Ryan Anderson. Nowitzki était prêt à prendre le rebond et à lancer la contre-attaque mais l’action a donc été stoppée net. Alors que les ralentis montrent clairement que Pachulia n’a pas touché Anderson, l’arbitre Tony Brown en a décidé autrement, envoyant Anderson sur la ligne des lancers-francs. L’intérieur des Pelicans a inscrit ses deux lancers pour donner cinq points d’avance à New Orleans.
Nowitzki s’est précipité vers l’arbitre pour lui exprimer son mécontentement.
« Pour moi, c’est à cet instant que le sort du match s’est décidé, » explique Nowitzki à ESPN. « Il ne reste plus qu’une minute à jouer et l’écart passe de trois à cinq points. Je lui ai dit, ‘Si vous sifflez ici, vous devez être sûr à 1 000% qu’il l’a touché. Autrement, vous tuez le match. »
Bien sûr, je parle sous le coup de l’émotion. Une faute sifflée ou non n’est pas ce qui décide du sort d’un match. Il y a 48 minutes où l’on commet des erreurs, perd des ballons de façon stupide, surtout en première période. Des passes horribles. Mais c’est un coup de sifflet difficile à avaler. Je lui ai dit que c’était comme manquer un buzzer-beater. »
Pachulia était évidemment énervé par cette faute mais il a préféré ne pas répondre aux questions sur ce sujet. Quant à Rick Carlisle, qui est allé dire à Brown ce qu’il pensait de sa décision pendant le match, il a lui aussi préféré se taire en conférence de presse.
« Je ne vais pas jeter 35 000 dollars par les fenêtres, » a simplement déclaré le coach des Mavs.
On attend maintenant les commentaires (acerbes) de Mark Cuban…