Byron Scott doit trouver un équilibre délicat entre le développement des jeunes Lakers (D’Angelo Russell, Julius Randle et Jordan Clarkson) et la quête de victoires. Poussé à faire jouer sa jeunesse, le coach met quand même la pression.
« Je vais faire jouer ceux qui se bougent le cul », explique-t-il ainsi au Orange County Register. « Parce que tout ce qu’on a mis en place ces six dernières semaines, il faut qu’on le voit et ça ne peut pas seulement être à l’entraînement ».
S’ils ne progressent pas assez vite, notamment en défense, D’Angelo Russell ou Julius Randle pourraient donc vite se retrouver remplaçants.
« Je leur ai dit, ou plutôt je leur ai lancé un défi. S’ils ne le font pas, alors je titulariserai d’autres gars ».
Pourtant, l’entraîneur est bien conscient de l’âge de son groupe.
« Nos jeunes doivent continuer de progresser et ils vont le faire. Il faut qu’ils le fassent plus vite et, en tant que coach, on voudrait que ce soit immédiat. Il faut toutefois être réaliste et comprendre qu’on a un joueur de 19 ans [D’Angelo Russell] et un de 20 ans [Julius Randle] dans le cinq majeur, et qu’ils n’ont joué qu’un an à l’université. Ça va leur prendre du temps. Il faut que je reste patient mais je leur ai dit que je ne serai pas patient trop longtemps. Je veux qu’ils soient efficaces des deux côtés du terrain rapidement ».