Jameer Nelson salue l’évolution de la NBA en faveur des meneurs et arrières

Re-signé chez les Nuggets, Jameer Nelson peut sereinement se préparer pour sa douzième saison en NBA.

Sorti de la fac de St Joseph, le meneur a passé l’essentiel de sa carrière à Orlando, où il détient encore le record de la franchise au niveau des passes, et le meneur vétéran voit l’évolution de la ligue vers les extérieurs comme une bonne chose.

« Les arrières ont rendu le jeu NBA beaucoup plus rapide. La NBA n’est plus une ligue où l’on met le ballon à l’intérieur en premier lieu. De nos jours, le rôle des arrières en tant que scoreur est plus important que jamais. Les arrières peuvent marquer de partout. James Harden en est un bel exemple. »

Entré dans la ligue aux côtés de Dwight Howard, Jameer Nelson en sait quelque chose. La NBA a cependant bien changé avec l’émergence des Stephen Curry, Chris Paul, Russell Westbrook, Kyrie Irving ou encore John Wall.

L’amiral Nelson à la rescousse de Russell Westbrook

« Le poste de meneur a énormément changé sur ces dernières années, » ajoute-t-il pour The Players Tribune. « Par le passé, les meneurs avaient avant tout un rôle de distributeurs. Les meneurs d’élite sont maintenant de bons passeurs mais encore plus des maîtres dans l’art de découper les défenses avec leur capacité à scorer et leur agressivité. »

À cet égard, il n’est pas d’accord avec les critiques qui tombent sur le dos de Russell Westbrook.

« Certains le critiquent parce qu’il est trop concentré sur le scoring et qu’il prend trop de tirs, mais je ne suis pas d’accord. Regardez tous les triple doubles qu’il a réussis la saison passée. Son agressivité est ce qui lui permet d’atteindre le cap des 10 passes ou plus dans ces matchs-là. Sa capacité à attirer les prises à deux rend le jeu plus facile pour ses coéquipiers. »

Natif de Philadelphie et donc forcément fan d’Allen Iverson qu’il idolâtrait étant jeune, Jameer Nelson prévient aussi les jeunes prétendants à la NBA qu’ils doivent se préparer dur. La concurrence est rude, et à l’image de Stephen Curry, il faut savoir attendre avant de récupérer les dividendes…