Les Français sont bien arrivés à Belgrade. Ils ont désormais du temps entière pour se préparer à l’affiche de demain soir (BeIN 3 à partir de 18h55) contre la Serbie.
Forcément, ça rappelle des bons souvenirs à l’Equipe de France qui avait, il y a maintenant 10 ans, sorti l’armada serbe de son Championnat d’Europe à domicile, à Novi Sad. Vincent Collet était alors simple observateur extérieur, entraîneur du Mans devant son poste de télévision.
Fort de son expérience en tant que sélectionneur depuis 2009, il peut témoigner.
« Il faut jouer sa chance à fond. À Novi Sad, c’était les Serbes qui avaient tout à perdre. L’an passé, c’était les Espagnols. Et cette année, ce sera probablement nous. Donc il faudra être capable de faire le job et de ne pas laisser l’adversaire espérer. Je me souviens de ce match contre les Serbes, on avait été derrière pendant quasiment toute la partie. La blessure de [Dejan] Bodiroga à 2m30 de la fin… On sentait que le vent était en train de tourner. Et les Français avaient eu la bonne idée de s’accrocher et de rester dans le match pour réaliser cet exploit qui semblait impossible. Mais il n’y a jamais rien d’impossible. »
Après l’avoir prouvé à plusieurs reprises ces dernières années, les Bleus seront en septembre prochain les favoris. Et ce sera donc à eux de faire que l’impossible le reste pour leurs adversaires.