En attendant que les Finals débutent, les anecdotes autour des protagonistes se multiplient. En décembre 2012, deux mois après son premier match dans la ligue, Draymond Green s’est permis d’aller répondre à LeBron James, alors maître du monde sous les couleurs du Heat.
Le « King » venait de conclure une saison avec le titre de MVP, la bague, le trophée de MVP des Finals et une médaille d’or olympique. Green est rookie, il n’a donc théoriquement aucune chance face au meilleur joueur de la planète.
Seulement, il force James à manquer un shoot, et ensuite à perdre un ballon. Sur la troisième possession, l’ailier de Miami obtient une faute puis se lance dans un petit trash-talking.
« Il m’a dit que j’étais trop petit, et je déteste quand on me dit ça », se souvient Green pour Inside Bay Arena. « Je lui ai répondu et je pense alors avoir gagné son respect depuis. »
Cette soirée-là, Green inscrira le shoot décisif pour faire tomber les champions en titre. Le Warrior sait que vaincre LeBron en Finals s’annonce très compliqué.
« Bien évidemment, c’est James. Mais on n’est pas arrivé en Finals par hasard. On est là pour une raison, et on ne fait pas de complexe face à LeBron. »
Steve Kerr pourra compter sur la polyvalence défensive de Green pour tenter de le freiner. Mais comme toujours face à un joueur comme James, le travail sera collectif.
« On va arriver avec un plan. La NBA ressemble à un jeu d’échec, si l’adversaire bouge, il faut bouger aussi. Kerr me le rappelle souvent, et ça donne confiance. Ça a fonctionné ainsi toute l’année. »