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Golden State : de rouille et d’hausse

Golden State : de rouille et d'hausse

« A votre place, j’aurais déjà écrit deux articles différents avant le match, histoire de gagner du temps : l’un pour expliquer pourquoi nous étions rouillés et avons perdu, l’autre pour expliquer que grâce au repos nous avons gagné. »

Steve Kerr manie un humour britannique aussi cynique que son sourire narquois. Avant ce Game 1, il savait que la capacité de ses troupes à se remettre dans le rythme serait un facteur déterminant. Il préfère s’en amuser et une heure et demie plus tard, après douze minutes d’un premier quart temps à 65% de réussite et 11 passes sur 13 paniers, le coach de la Baie peut d’abord être rassuré. Le repos a choisi son camp.

« L’énergie était bonne dès le début du match et c’était important d’être agressif d’emblée. C’est notre défense qui donne le ton de notre attaque, donc même si offensivement nous avons commis quelques erreurs par manque de rythme, la défense nous a permis de rentrer tout de suite dans le match », se satisfait Stephen Curry après coup.

La rouille, Draymond Green ne veut pas en entendre parler. Avec ses deux tirs primés précoces, l’ailier-fort a donné le ton.

« Mettre ce premier shoot m’a permis de vite trouver le rythme. Je me sentais bien, donc une fois que le premier rentre le reste est plus facile », explique l’ailier à tout faire du Michigan. « Quand Draymond met ces tirs là aussi tôt, nous devenons difficile à défendre », constate Kerr, heureux du postulat.

Des scrimmages à l’entraînement pour garder le rythme

Si son intérieur couteau-suisse s’est régalé sur les services de Curry dans les premières minutes, le crédit en revient à l’ancien GM des Suns. Pour ses premiers playoffs comme head-coach, Kerr s’est retrouvé face à challenge anxiogène pour un novice : faire d’une semaine complète de repos un avantage, elle qui dessert si souvent ceux qu’elle gâtent.

« Le coach nous a bien fait bosser. Il avait concocté une semaine spéciale de préparation pour que ne nous endormions pas », explique Klay Thompson. « Le staff a fait un super boulot en nous maintenant en jambe, c’était primordial pour qu’on ne perde pas le rythme », ajoute Andrew Bogut. « Le coach nous a donné des jours de repos évidemment mais il les a espacés sur la semaine : un jour de repos puis deux jours d’entraînement puis deux jours de repos puis trois jours d’entraînement. On a aussi fait des scrimmages car tu peux shooter autant que tu veux à la salle, dans l’action c’est différent. Donc on fait des 5-5, c’est comme cela qu’on a gardé le rythme », détaille Green.

Les Warriors peuvent encore faire mieux

Si, en face, Dave Joerger peste contre sa défense, coupable de trop de largesses, Kerr ne baigne pas pour autant dans l’euphorie. Oui ses ouailles sont bien entrés dans le match, mais leur marge de correction est encore très, voire trop grande. Surtout que cette fois, Golden State ne peut pas blâmer la nervosité légitime d’un premier tour de playoffs « qui ressemble un peu à un tournoi NCAA dans lequel tout le monde veut d’abord survivre », dixit le coach californien. Pour Kerr, son équipe « a laissé trop de paniers sur back door et n’a pas bien géré le ballon en première mi-temps. On perd neuf balles avant la pause et l’exécution n’est pas assez bonne. Contre la défense de Memphis on ne peut pas se permettre ces manques d’attention. » Andrew Bogut préfère lui parler d’ajustements « car sur la longueur d’une série face à une équipe pareille, les erreurs de ce soir feront mal ».

Même après une victoire de 15 pts au premier match d’une demi-finale de conférence, Golden State voit encore le verre à moitié vide. Fine bouche ? Non, perfectionnisme et maturité répond Curry :

« Nous aurions pu perdre encore plus de ballons, nous avons été chanceux que cela ne nous porte pas plus préjudice. Nous n’étions pas du tout nerveux et au contraire, nous nous sentions bien. Nous avons muri et cette semaine de repos nous a aussi permis de prendre du recul et de comprendre où nous en étions. Contre New Orleans à chaque match nous avons voulu faire la différence dans les trois premières minutes, cette fois cela n’a pas été le cas. Nous sommes meilleurs de match en match ».

N’empêche, Steve Kerr pense quand même « qu’en terme d’exécution collective le dernier match du premier tour face aux Pelicans reste notre meilleur des playoffs. »

Propos recueillis à Oakland

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