Décisif pour les Rockets lors du Game 1, Jason Terry ne pense pas à la retraite

En 2012, Mark Cuban avait clamé son affection à l’égard de Jason Terry, après le départ de ce dernier. Le propriétaire des Mavericks avait ainsi déclaré réserver un poste au champion 2011, une fois ce dernier retiré.

Interrogé sur cette déclaration de l’époque, Jason Terry apprécie.

« Ça sonne bien, vraiment, d’ici à ce que je me retire et c’est le point principal : je ne suis pas encore fini. » a répondu le Rocket au Star-Telegram.

« J’ai l’impression d’être un gosse dans une confiserie »

Et pour cause, avec 16 points à 4/7 à longue distance lors du match 1, « Jet » s’est rappelé aux bons souvenirs de son ancien propriétaire et son ancienne franchise. Vainqueur de ce premier match des playoffs avec les Rockets, Jason Terry savoure le succès et cette nouvelle escapade en post-saison.

« C’est vraiment spécial pour moi. C’est ma 16e saison et je n’étais pas en playoffs l’an passé, je suis excité. J’ai l’impression d’être un gosse dans une confiserie. Ces occasions ne se présentent pas souvent et quand je suis parti de Sacramento pour Houston, c’était pour cette opportunité et aujourd’hui, elle est là devant nous. »

« Quand je reviens à Dallas, c’est toujours émouvant »

Titulaire à la mène en raison de l’absence de Patrick Beverley, Jason Terry répond présent. Il n’a certes plus ses jambes d’antan mais l’expérience est là et parle pour l’intéressé. Champion NCAA en 1997, NBA en 2011, le meilleur sixième homme de la saison 2009 a l’habitude des grands rendez-vous. Il se prépare notamment à retrouver l’American Airlines Center lors du match 3, des retrouvailles forcément émouvantes.

« Il y a toujours de l’émotion, c’est les playoffs. À chaque fois que je retourne dans cette salle, il y a de l’émotion mais encore une fois, je suis un joueur qui vit pour ces moments là. Les autres peuvent peut-être distraits par ça. Moi, je comprends ce qui est en jeu et c’est pour ces moments que je vis. »

Et pour le moment, Jason Terry tient à faire savoir à Mark Cuban que sa proposition d’emploi devra attendre encore un peu.

« Il y a encore beaucoup de basket en moi… » a t-il confié.