OKC – Sacramento : le Thunder ne lâche rien !

Sans Kevin Durant ni Serge Ibaka côté OKC, sans DeMarcus Cousins ni Rudy Gay côté Sacramento, ce duel de fin de saison entre Thunder et Kings ne ressemble plus tellement au produit vendu par la NBA. Mais malgré ces absences de taille, l’enjeu restait lui entier, avec une place de playoffs encore à jouer pour OKC. Porté par Russell Westbrook (27 points, 10 passes), les locaux ont réussi à se débarrasser des californiens grâce également à un bel effort collectif (116-103).

A défaut d’avoir été brillants, et surtout constants de bout en bout, les joueurs du Thunder ont réussi à s’imposer en commençant et en terminant fort en premier et dernier quarts. Outre leur meneur fantasque et fantastique, les scoreurs du Thunder ont répondu présents avec Enes Kanter qui a terminé avec 25 points et 6 rebonds alors que Dion Waiters a fait parler ses muscles pour ajouter 22 unités. En sortie de banc, Anthony Morrow a encore été très bon pour OKC, scorant 19 points en 26 minutes, avec notamment un 5/10 à trois points.

Perry Jones, dernière victime de la scoumoune d’OKC

Côté Sacramento, on a tout de même bien résisté malgré l’absence de leurs deux meilleurs joueurs (soit 46 points de moyenne). Ce sont les jeunes arrières Ben McLemore (20 points) et Ray McCallum (17 points) qui se sont attachés à jouer les leaders de substitution… et franchement, ça a bien failli passer ! Toujours en embuscade en dernier quart, les Kings d’un très bon Derrick Williams (17 points) ont réussi à s’accrocher pendant un bon moment avant de craquer devant le tir de barrage du Thunder (et Morrow) en dernier quart.

Victorieux de 13 points au final (116-103), le Thunder peut donc toujours croire aux playoffs mais il faudra impérativement un succès de plus que New Orleans. Les Pélicans ayant également gagné leur match face à Phoenix, Oklahoma City va devoir se déplacer dans l’Indiana avec l’obligation absolue de s’imposer. En attendant un faux-pax de NOLA, le Thunder ne peut lui se permettre aucune défaite. Mais, comme un symbole de leur saison à oublier, Perry Jones s’est donné une belle entorse de la cheville… après seulement une minute de jeu en dernier quart !

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