Timofey Mozgov impatient d’être en playoffs

En attendant (peut-être) d’accueillir son compatriote Sasha Kaun à Cleveland, Timofey Mozgov se régale de sa saison avec les Cavaliers. Après avoir connu les Knicks et les Nuggets, l’ancien du Khimki joue désormais les premiers rôles dans une équipe qui vise les plus hauts sommets de la NBA. 

Des coachs pour faciliter la transition

Ce changement de dimension n’impressionne pas l’intéressé outre-mesure, notamment parce que ce dernier est entraîné par une figure qu’il connait bien.

« Il veut simplement que j’apporte les mêmes choses chaque soir, que je sois constant, » analyse le pivot pour Slam. « Mais il ne me demande rien de particulier, juste de jouer mon jeu et de rester moi-même. C’est assez simple. Il coache de la même manière. Les échauffements et les entraînements sont un peu différents car il s’agit de la NBA, c’est une ligue différente, avec des joueurs différents et un niveau élevé. Mais c’est la même personne [que j’avais connue en équipe nationale]. »

Au niveau du coaching staff, Timofey Mozgov est particulièrement chanceux dans la mesure où, outre David Blatt, c’est l’ukrainien Vitaly Potapenko, un ancien des Cavaliers au début des années 2000, qui est désormais en charge des intérieurs de la franchise. Du coup, pour Timofey Mozgov, Cleveland a un air d’Europe de l’Est (ceci expliquant peut-être cela).

« Notre relation est super. Il parle russe donc on parle ensemble et on partage d’autres points communs. On vient d’un milieu similaire. On va parfois dîner ensemble au restaurant. Il connait bien le jeu et sait ce que je dois faire pour m’améliorer. »

Déjà prêt pour les playoffs

Avec 11 points, 7 rebonds et plus d’un contre par match en moyenne, Timofey Mozgov produit le meilleur basket de sa jeune carrière NBA. À 28 ans, il nage même en plein bonheur.

« Nous avons emmagasiné les victoires, et c’est ce dont nous avions besoin. Comme tout joueur NBA, j’aimerais pouvoir jouer 40 minutes, les quatre quart-temps. Mais tant que l’équipe tourne bien, c’est tout ce qui compte. Même si je ne joue pas du tout, il faut simplement rester prêt à aider l’équipe. »

À la différence de Kevin Love ou Kyrie Irving, Timofey Mozgov a lui déjà goûté aux playoffs. Ce ne fut certes que pour 7 matchs en 2012 avec les Nuggets (pour 4 points et 3 rebonds de moyenne en 14 minutes) mais le géant russe est impatient de retrouver la postseason. Aux côtés de LeBron James, il devrait pouvoir passer le premier tour…

« Ça va être de la folie ici. Je m’attends à ce que l’on joue devant un public très bruyant. Les playoffs, c’est un jeu plus physique. Il faudra être prêt à jouer, autant mentalement que physiquement. »