Washington traverse une période compliquée ces derniers temps. Pourtant, malgré son jeune âge (24 ans), John Wall n’est pas le plus paniqué du groupe. Ses stats sont en baisses, c’est vrai, mais pas son moral.
Il faut dire qu’avec seulement 72 victoires en 230 matches lors de ses trois premières saisons NBA, le premier choix de la draft 2010 a déjà traversé des crises bien plus profondes.
« C’était dur, surtout que j’avais toujours gagné toute ma vie. L’adversité teste votre force mentale et vous devez vous convaincre qu’elle ne vous fera pas face longtemps mais seuls les gens solides y parviennent, » explique-t-il à HoopsHype. « Vous ne voulez pas être pris dans le système où vous commencez à accepter de perdre beaucoup de matches. C’est un processus. Il faut le traverser et les choses finissent par s’améliorer. »
Pour John Wall, ça a été le cas. Meilleur passeur de la ligue et deux fois All-Star ces deux dernières années, il a aussi obtenu sa première qualification en playoffs l’an dernier avec une défaite (2-4) au second tour. Il est donc bien placé pour savoir que rien n’est figé en NBA tant qu’on n’abandonne pas.
« Personne ne souhaite perdre. En ce moment, c’est notre cas et personne n’est heureux dans l’équipe. Nous devons faire face à l’adversité et surmonter cette épreuve. »
« C’est très ouvert à l’Est »
Retombés à la cinquième place alors qu’ils étaient deuxièmes avant leur mauvais passage (11 défaites sur les 14 derniers matches), les Wizards restent cependant à 4 victoires seulement du second. L’important sera donc de récupérer au minimum l’avantage du terrain au premier tour car après ça, comme le dit Wall, tout est possible.
« Nous avons une vraie chance de faire quelque chose en playoffs. C’est très ouvert à l’Est. Atlanta et Cleveland jouent vraiment bien en ce moment, ce sont les deux meilleures équipes. Toronto est une équipe talentueuse et vous ne pouvez sortir les Bulls du tableau. Même avec la blessure de Derrick Rose, c’est une équipe très solide et compétitive. Pour moi, c’est très ouvert à l’Est et sur une série de sept matches, tout le monde peut battre tout le monde. C’est comme ça que je le sens. »
L’an dernier, ils avaient remporté le premier tour face aux Bulls sans avoir l’avantage du terrain, ce qui rajoute sans doute de la confiance à John Wall. Seulement, la dynamique de fin de saison n’était pas la même et c’est pourquoi la franchise va devoir se reprendre rapidement et ça commence dès ce soir, face aux Bulls justement.