Ce qui devait arriver arriva. Les Sixers ont été fessés cul nul par des Mavericks impitoyables face à l’inexpérience de leurs adversaires. 53 points, c’est l’écart entre les deux équipes à la conclusion de la rencontre (123-70) ! Autant dire qu’aucun enseignement n’est à tirer de cette rencontre, si ce n’est que Philadelphie, même avec Michael Carter-Williams sur le terrain, n’est pas prêt, et n’a pas le niveau NBA. Tout simplement.
73 à… 29 à la mi-temps !
En fait, dès le premier quart-temps, les Sixers se noient. À coup d’un panier toutes les deux minutes, il est difficile d’envisager quoi que ce soit, surtout quand la défense est un concept encore lointain dans le calendrier du programme scolaire. Évidemment, les Mavericks s’en donnent à coeur joie, même si leurs agressions sont régulièrement stoppées pour finir aux lancers-francs. Après douze minutes de jeu, le tableau d’affichage dévoile un score de 38 à 10 en faveur des hôtes de l’American Airlines Arena. Le public texan peut tranquillement aller s’enticher de popcorn.
Pour Dallas, le fromage Philadelphie a le goût de gruyère (qui n’a certes pas de trou, contrairement à l’emmental), tant les joueurs de Rick Carlisle s’infiltrent avec aisance dans les différentes interstices de la raquette adverse. À la mi-temps, les Sixers ont déjà encaissé 73 points, mais n’en ont inscrit que 29.
Nowitzki au repos à 18 minutes de la fin
Forcément, avec un tel écart dès la pause, Rick Carlisle n’a pas pris de risque et a sorti le neuvième meilleur marqueur de l’histoire de la ligue à… six minutes de la fin du troisième quart-temps. Les Sixers en ont profité pour redresser un peu la tête durant cette période, sans qu’il ne soit évidemment possible d’espérer inverser le cours du match.
Hormis le pauvre Jameer Nelson, fâché avec son tir, tout le monde a inscrit un panier pour Dallas tandis que Philadelphie a pu compter sur Michael Carter-Williams, enfin de retour en sortie de banc, pour inscrire 19 points (à 6/19). Les Mavs engrangent leur sixième victoire avec le plus gros écart de l’histoire du club. C’est aussi le plus gros écart dans un match NBA depuis 2001. Quant aux Sixers, qui n’ont toujours pas gagné un match, ils ne devraient plus tarder à recevoir des messages de remerciement de la part des fans des Lakers.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.