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Draymond Green : « Être drafté au premier tour ne ressemblait pas au reste de mon histoire »

NBA: Playoffs-Golden State Warriors at Los Angeles ClippersAvoir Andre Iguodala à côté de soi dans un vestiaire, c’est l’assurance de toujours pouvoir rigoler ou discuter. Draymond Green a cette chance là à l’Oracle Arena, lui le bonhomme ailier à tout faire des Warriors. Les deux étaient faits pour être voisins. Chez le Spartan, le sourire est aussi disponible que son intensité défensive. Remplaçant et chouchou de la « Marée jaune », l’ex-protégé de Mark Jackson est bien parti pour confirmer ses playoffs 2014. Nous l’avons rencontré après la facile victoire sur les Clippers, mardi dernier.

Il est difficile de ne pas commencer en te demandant d’où te vient le surnom « Day-Day », car ton prénom c’est Draymond, pas Daymond ?

Mon frère ne savait pas prononcer Draymond mais il ne savait même pas prononcer non plus Dray. Il avait beaucoup de mal avec le « r » et il a donc commencé à dire Day à la place de Dray. Comme il le répétait, ça a donné Day-Day et c’est resté. Maintenant, tout le monde me surnomme comme ça, pas uniquement que la famille (rire).

Tu as passé quatre ans à l’université, ce qui est très rare aujourd’hui pour un joueur drafté. Est-ce parce que tu voulais absolument être diplômé parce que les portes de la NBA ne se sont pas ouvertes avant ?

J’ai adoré mes années à l’université et ma vie à Michigan State. Vraiment, c’était un immense plaisir et j’avais envie d’y laisser une trace. J’ai eu une petite possibilité de rentrer en NBA après ma troisième année mais je ne voulais pas partir comme ça, vu ce qui s’était passé cette saison là. J’ai voulu faire tout ce que je pouvais pour Michigan State et oui, j’avais la volonté de sortir avec un diplôme si jamais je n’arrivais pas à percer en NBA. Retourner en cours après avoir tout arrêté pour le basket aurait été très difficile. Jouer en NBA est fantastique mais recevoir mon diplôme reste l’une de mes plus grandes fiertés. Personne ne pourra jamais me le reprendre.

« Peu de joueurs NBA peuvent dire qu’ils ont joué un Final Four »

Tu as réalisé de belles performances individuelles et collectives avec les Spartans, quelle est l’accomplissement dont tu es le plus fier ?

Jouer le Final Four et la finale. Avoir l’occasion de jouer ce match là dès ma saison de freshman, et rentrer sur le parquet, c’était énorme ! Cela aurait été encore mieux de gagner mais y participer était déjà extraordinaire. Peu de joueurs NBA peuvent dire qu’ils ont joué un Final Four.

Après la qualité de ton année senior, tu as dû été déçu de n’être drafté qu’au deuxième tour non ?

Bien sûr, tout le monde veut être pris au premier tour ! Mais je me suis juste dit qu’encore une fois, on doutait de moi. On a douté de moi au lycée, puis à l’université et encore en NBA. J’ai l’habitude. Je me suis même dit qu’être drafté au premier tour ne ressemblait pas au reste de mon histoire. Cela n’aurait pas été logique dans ma biographie (rire), il fallait qu’une fois de plus je parte de derrière.

Tu parles de devoir prouver, est-ce que ne pas avoir de contrat garanti t’a finalement aidé à être prêt à prouver dès le premier entraînement ?

Complètement ! Finalement être pris au second tour peut aider si tu crois en toi-même, si tu sais que tu dois prouver aux autres pourquoi ils devraient aussi croire en toi. Donc oui, cela m’a certainement aidé. J’ai joué avec des coachs qui m’ont bien préparé pour jouer en NBA, mentalement et physiquement. Ils m’ont appris comment conditionner mon corps, comment me construire mentalement. Il faut savoir gérer les hauts et les bas d’une carrière professionnelle et également la vie en dehors des parquets. L’université m’a appris à être un homme.

« J’adore les grands moments de tension »

Que ce soit en tournoi NCAA ou en playoffs, dès que l’enjeu augmente, tes stats grimpent. Doit-on en déduire que la pression élève ton jeu ?

Surtout que j’ai de la chance, grâce à Dieu. J’adore les grands moments de tension, quand tout est crispé. Certaines personnes fuient et craignent ces instants là, moi j’en raffole. Cela fait ressortir quelque chose en moi qui améliore mon jeu et me rend encore meilleur. Pourtant je ne fais rien de particulier et de différent dans ma préparation avec ces matches là. C’est bizarre mais c’est comme ça que je suis.

Tu as été élu meilleur sixième homme avec les Spartans en NCAA et tu t’es construit une réputation de solide remplaçant en NBA. Pourtant la saison passée, les douze matches où tu es titulaire, tu tournes à presque 10 pts et plus de 7 rbds. Comment interpréter ce paradoxe ?

Je me sens simplement à l’aise de jouer comme mon équipe en a besoin. Cela m’est égal si je débute ou si je suis sur le banc d’entrée. Je suis heureux d’être en NBA et je suis toujours prêt à m’adapter aux besoins de l’équipe. Que ce soit mon statut, mon temps de jeu ou mon poste.

« Je n’aime pas le débat sur ma poste, savoir si je suis un 3 ou un 4 »

Justement, ton poste. Si tu as travaillé ton jeu « all around », c’est pour répondre à ceux qui ne savent pas comment te définir ?

Non, pas franchement. J’ai beaucoup travaillé sur cet aspect de mon jeu mais je continue encore de la faire. C’est important d’être polyvalent et complet. J’adore le basket et je veux devenir le meilleur joueur possible, ma progression ne s’arrêtera jamais. Je n’aime pas le débat sur ma poste, savoir si je suis un 3 ou un 4. Je suis un joueur de basket, c’est tout.

Tu portes le numéro 23 en hommage à Jason Richardon, qui est de la même ville que toi et a aussi joué aux Warriors. Il a été une source d’inspiration pour toi ?

Oh que oui ! Il m’a inspiré, mais il n’y avait pas que lui. Tous les autres joueurs qui portaient ce numéro m’ont marqué, Michael Jordan le premier. Je portais le 32 au lycée mais je ne pouvais pas reprendre ce numéro à Michigan State (Magic oblige, ndlr), j’ai donc décidé de prendre le 23.

Quelle est ta relation actuelle avec J-Rich ?

C’est mon frère, mon grand frère, il le restera toujours. Je lui parle souvent, du jeu, de la vie d’un professionnel de basket et de plein d’autres choses.

Enfin, s’il devait y avoir un label Draymond Green, que serait-il ?

Le travail.

J’aurais plutôt pensé à l’intensité !

L’un ne va pas sans l’autre (rire).

Propos recueillis à Oakland

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