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[Preview 2014-15] Numéro 21 – Indiana Pacers

Roy HibbertÀ partir du 22 septembre, Basket USA vous propose ses traditionnelles previews pour la saison régulière. Comme chaque année, nous avons décidé d’effectuer un compte à rebours, de la 30e à la 1ère place.

La blessure de Paul George et le départ surprise de Lance Stephenson cet été ont relégué les Pacers au second plan aux yeux des observateurs. En progression constante depuis l’arrivée de Frank Vogel, Indiana reste sur deux revers en finale de conférence face au Heat de Miami. Même s’il sera difficile de faire mieux voire aussi bien cette saison, l’équipe de Larry Bird, principalement renforcée par les arrivées de CJ Miles et Rodney Stuckey, espère créer la surprise au sein d’une conférence Est homogène.

ETAT DES LIEUX

Le ciel est tombé sur la tête de toute une franchise, ce samedi 2 août à Las Vegas. En essayant de contrer James Harden lors d’un quasi match de gala entre joueurs de la sélection américaine, Paul George, l’une des révélations de la NBA ces deux dernières saisons, se brise la jambe net (double fracture tibia-péroné). En un instant, le franchise player des Pacers venait de dire adieu à sa participation à la Coupe du monde ainsi qu’à la saison 2014/2015. Encore traumatisé par la gifle reçue trois mois plus tôt par son pire ennemi, le Heat de Miami, en finale de la conférence Est (4-2), Indiana est KO debout.

Pour ne rien arranger, l’imprévisible Lance Stephenson a fait ses valises pour Charlotte, à la surprise générale, acceptant un contrat moins long et moins juteux (27 millions sur 3 ans), au grand dam de « Larry Legend ». Si le postulat de départ ne paraît pas forcément porteur d’espoir, l’effectif que Frank Vogel aura sous la main pour cet exercice 2014/2015 reste néanmoins très honnête.

Depuis la prise de pouvoir de l’ancien assistant coach de Jim O’Brien, remercié en janvier 2011, les Pacers n’ont cessé de progresser. En retrouvant d’abord les Play-offs, après 5 ans d’absence en 2010-2011 puis en décrochant une belle 3e place au sein de la conférence Est la saison suivante. En play-offs, la bande à Danny Granger et David West se casse les dents face au Heat et prend 4-2 en demi-finale de conférence à l’issue d’un combat acharné.

C’est le début d’une rivalité entre les deux équipes, qui atteindra son paroxysme lors des Play-offs 2012-2013. Le go-to-guy de l’époque, Danny Granger, s’est retrouvé sur le flanc pour toute la saison (5 matchs joués), mais avec de jeunes joueurs en devenir (George, Hibbert, Stephenson), Frank Vogel a réussi à constituer un collectif explosif. En finale de conférence, Indiana et Miami se retrouvent. La taille et le jeu rugueux des Pacers fon trembler les stars floridiennes, mais là encore, Indiana s’incline, en 7 manches, et laisse filer sa chance. Paul George, auto-proclamé nouveau clutch-player en l’absence de Granger se révèle aux yeux du monde durant cette série face à King James (20 points, à 44% d’adresse à 3 points, 6 rebonds, et 5 passes en moyenne sur la série).

La saison passée, les Pacers se sont à nouveau présentés comme candidats n°1 pour se mettre en travers du Heat. Mais en février dernier, le trade de trop, censé venir renforcer un effectif déjà pléthorique a bouleversé la dynamique. Danny Granger, devenu remplaçant de luxe, est échangé contre Evan Turner. Et après avoir débuté la saison par 40 victoires en 51 matchs, les Pacers ne remportent que 16 de leurs 31 dernières rencontres. En play-offs, les troupes de coach Vogel sont méconnaissables, frisant l’élimination au 1er tour face aux Hawks, et ne font qu’illusion face au Heat en finale de conférence, malgré l’avantage du terrain tant convoité (4-2).

Après l’ère Danny Granger, et en attendant le retour de Paul George, Indiana part un peu dans l’inconnue à l’aube de cette nouvelle saison. Les arrivées de Miles et Stuckey sont des valeurs sûres, même si elles ne prétendront pas remplacer le tandem de feu Stephenson-George. Mais le trio Hill-West-Hibbert, qui connaît bien la maison, peut faire de belles choses.

De plus, Indiana a érigé le Bankers Life Fieldhouse en citadelle imprenable depuis deux ans, un parquet où il faut laisser ses tripes pour repartir avec la victoire. Autant de raisons qui laissent penser que les Pacers seront seuls maîtres de leur destin dans une conférence Est ouverte.

ARRIVÉES

Rodney Stuckey (Detroit Pistons), CJ Miles (Cleveland Cevaliers), Shayne Whittington (Western Michigan), Damjan Rudez (Saragosse), Chris Singleton (Washington Wizards), Arinze Onuaku (Cleveland Cavaliers), Adonis Thomas (Philadelphie Sixers)

DÉPARTS

Lance Stephenson (Charlotte Hornets), Evan Turner (Boston Celtics), Rasual Butler, Andrew Bynum

LE JOUEUR A SUIVRE

Roy Hibbert

Cible de toutes les critiques (à juste titre) lors de la dernière campagne de Playoffs, celui qui devait être l’arme anti-Miami doit une revanche à ses fans. Brillant lors de la post-season 2012-2013 (17 pts, 10 rbds par match), le natif du Queens a sombré au printemps dernier comme en attestent ses 4 matchs conclus par un triste zéro pointé au scoring (9 points et 5,5 rebonds en moyenne). Alors qu’il entre dans sa 7e année en NBA, Roy Hibbert doit gagner en régularité, ce qui a jusque là toujours été son point faible.

Plus que jamais cette saison en l’absence de Paul George, le pivot de 2m18 doit se muer en leader et être le joueur dominant dont les Pacers auront besoin. Ça commence par montrer l’exemple, à chaque match, dans le vestiaire comme sur le parquet. Avec David West, Luis Scola et Ian Mahinmi à ses côtés, la raquette d’Indiana sera encore un secteur majeur du jeu prôné par Frank Vogel. Mais cela à une condition, que le grand Roy soit au rendez-vous.

LE CINQ PROBABLE

George Hill, Rodney Stuckey, CJ Miles, David West, Roy Hibbert

LE BANC

CJ Watson, Donald Sloan, Chris Copeland, Chris Singleton, Luis Scola, Arinze Onuaku, Salomon Hill, Ian Mahinmi, Lavoy Allen, CJ Fair, Damjan Rudez, Adonis Thomas, Shayne Whittington.

MASSE SALARIALE

74,1 millions de dollars (8e sur 30)

OBJECTIF

Comme l’a répété Frank Vogel, les Pacers ont les moyens d’être le poil à gratter de la conférence Est. Dans la même situation qu’en 2012-2013, lors de la blessure de Danny Granger, les protégés de Larry Bird vont devoir se serrer les coudes et compter sur de nouvelles individualités. En signant Stuckey pour remplacer Stephenson, Indiana a limité la casse, et s’est doté d’un arrière scoreur de bonne qualité (14 pts par match en 29 minutes en moyenne la saison passée). Des joueurs comme Chris Copeland, peu utilisé la saison passée, vont être mis à contribution. Et du haut de ses 34 ans, David West peut s’avérer être un bon leader si les lieutenants Hill et Hibbert répondent à l’appel.

L’objectif inavoué sera d’accrocher le top 4, dans une saison de transition due à l’absence quasi certaine de Paul George pour l’intégralité du championnat. De quoi continuer à enquiquiner LeBron James et ses Cavaliers et de se faire une place parmi d’autres outsiders aux dents longues ?

PRONOSTIC

3e de la division Central – 10e de la conférence Est

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