Les Pacers, équipe surprise à l’Est ?

Tel Amel Bent, ou Frank Sinatra (à chacun ses références…), Frank Vogel n’a pas peur de viser la lune. C’est d’ailleurs son seul objectif depuis qu’il entraîne, et cette saison encore, et malgré les pertes de Paul George et Lance Stephenson, l’entraîneur des Pacers est persuadé que ses joueurs peuvent créer la surprise à l’Est.

« Dans ma vie ou dans ma carrière, j’ai toujours eu ce type de mentalité : décrocher la lune » explique-t-il à USA Today. « Vous visez les étoiles, et vous vous défoncez pour réaliser vos rêves. Si vous échouez, vous échouez, mais vous savez que vous avez donné le meilleur de vous mêmes.  J’ai des raisons de croire qu’on sera très bons cette année. Et ce n’est pas de l’optimisme de façade. »

Si Vogel croit en son équipe, c’est tout simplement parce qu’il pense que les Pacers conservent un effectif de qualité, et que certains pourraient profiter de la blessure de George pour se révéler.

« On a une culture de la gagne, et un système gagnant. On a David West, et j’ai l’impression que tout le monde l’oublie. On a aussi un effectif quasi inchangé, et personne n’en parle. On a des gars qui sont des shooteurs comme C.J. Miles, Chris Copeland et Domo Rudez, et je pense qu’on sera meilleur dans ce secteur. Il y a aussi le fait que des garçons comme Roy Hibbert et George Hill auront davantage d’opportunités en attaque, alors qu’ils étaient relégués au second plan. »

En fait, le coach des Pacers a l’impression de revenir quelques années en arrière lorsque l’équipe avait perdu Danny Granger.

« En attaque, on va revenir à un passé récent. Souvenez-vous quand Danny Granger prenait tous les tirs et marquait tous les points. Lorsqu’il s’est blessé pour la saison, d’un seul coup, des gars ont eu d’avantage d’opportunités et ils ont répondu présent. On est dans la même situation. »

C’était en 2012/13, et cette saison-là, les Pacers avaient terminé 1er de la Central division, et ne s’étaient incliné que 4-3 en finale de conférence face au Heat.