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Vincent Collet : « Ce matin, j’avais l’impression de voir le soleil d’Austerlitz »

ibaka« Exploit », « formidable », « extraordinaire »… Les mots reviennent dans la bouche de tous les joueurs français qui passent un à un devant les journalistes. Battre cette équipe d’Espagne en Espagne semblait impossible mais ces Bleus l’ont fait et les émotions se mêlent. De la fierté, du bonheur mais aussi l’envie de ne pas s’enflammer et de penser rapidement à la suite.

Nicolas Batum : « Une victoire extraordinaire pour le basket français »

« Ce serait con de se relâcher parce qu’on a battu l’Espagne », affirme Joffrey Lauvergne. « Ce qu’on a fait ce soir, c’est extraordinaire, peut-être même plus que l’année dernière. L’an passé, sur le papier, on était meilleurs qu’eux. Cette année, c’était l’inverse ».

Même son de cloche chez Nicolas Batum.

« C’est une victoire extraordinaire pour le basket français et le sport en général ».

Pour Mickaël Gelabale, qui a connu de nombreux duels France – Espagne, c’est forcément particulier.

« Depuis dix ans, il y a toujours cette confrontation avec l’Espagne. Généralement, ils nous battent mais venir les battre chez eux, c’est formidable ».

Une revanche par rapport à 2012

Une nouvelle revanche par rapport à toutes les défaites encaissées avant la demi-finale de l’an passé et une vengeance froide après le quart de finale houleux des Jeux olympiques de 2012.

« C’est notre revanche par rapport à 2012 aussi parce que c’est l’équipe qu’on a jouée en 2012, » confirme Nicolas Batum. « Ce n’est pas l’équipe qu’on a jouée l’année dernière. C’est pour tout le basket français. Je sais que quand je vais rentrer dans le vestiaire, Tony va m’envoyer des tonnes de messages ».

Même si ce groupe est jeune, il a quand même des éléments expérimentés qui ont tenté de calmer leurs coéquipiers pour leur expliquer que ce match n’était pas l’aboutissement de la Coupe du Monde.

« On a perdu contre l’Espagne en poules et on les bat en quart mais, par contre, on a battu la Serbie », argumente l’ailier de Portland. « Il ne faut pas qu’ils nous battent derrière, il faut rester concentrés. C’est une équipe qui vient de mettre 30 points au Brésil assez facilement, qui a mis 20 points à la Grèce avant donc c’est une équipe qui est en pleine confiance ».

Même logique chez Vincent Collet.

« On se rend compte qu’on a réalisé l’un des plus grands exploits des sports collectifs français. On peut s’embrasser après le match mais on est vite retombé parce qu’on sait comment fonctionnent ces championnats. J’ai vu jouer la Serbie à la télévision avant, je les ai vus face aux Grecs dimanche. Ils ont été énormes, ils montent. La règle qui veut qu’on a du mal à battre la même équipe deux fois dans un grand championnat peut aussi s’appliquer à nous ».

Battre la Serbie… pour retrouver les Américains en finale ?

Le sélectionneur a d’ailleurs montré qu’il maîtrisait ses références historiques.

« Impossible n’est pas français. Depuis qu’on est en Espagne, ce n’est pas une nouveauté mais ce matin, j’avais l’impression de voir le soleil d’Austerlitz ».

Désormais, le but est donc de battre la Serbie, vendredi. Avant de jouer une finale inespérée ?

« On a réalisé l’incroyable exploit », conclut Vincent Collet. « Maintenant, l’objectif, c’est de battre cette Serbie qui redevient une grande nation du basket. On sait que ça va être un match très difficile mais je ne rêve que d’une chose : jouer les Américains dimanche ».

Propos recueillis à Madrid

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