Derek Fisher : « Kobe était en avance sur nous… »

Intronisé coach des New York Knicks, Derek Fisher va passer pour la première fois de sa carrière une année sans fouler les parquets NBA. 

« Kobe savait déjà tout de l’attaque en triangle… »

Très impliqué et concentré depuis son arrivée, l’ancien meneur des Lakers devrait se servir des systèmes de son Président et mentor, Phil Jackson. L’attaque en triangle sera au centre de la stratégie des Knicks, ce qui réveille quelques souvenirs chez le néo-coach.

Selon lui, hormis Michael Jordan, personne n’aurait pu mieux se servir de ce système que Kobe Bryant :

« Kobe était un joueur unique puisqu’à partir du moment où il a regardé tellement de matchs et étudié énormément Michael Jordan et le reste de la ligue,  il en savait énormément sur ce système, même bien avant que nous l’appliquions. » explique Fisher au Globe. « Donc, quand Phil est arrivé à Los Angeles avec son attaque, Kobe était en avance sur la plupart d’entre nous mais il était désireux de s’en servir, en raison du succès que l’attaque a eu auparavant avec les Bulls. »

Évidemment, l’ancien joueur ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec Carmelo Anthony, son franchise-player. Le coach estime que le New-Yorkais est à même d’utiliser brillamment cette stratégie.

« Tout ce que j’ai entendu, même avant qu’il ne prolonge, c’est que Carmelo et les autres veulent tous jouer dans un tel système où la balle, les joueurs bougent et où tout le monde a la chance d’être impliqué. »

« Carmelo est un gagnant »

Souvent critiqué pour son manque de leadership, l’ailier semble avoir progressé dans ce domaine la saison passée, malgré l’échec de son équipe. Désormais auréolé d’un contrat en or massif, Carmelo Anthony devra confirmer qu’il est de la stature des meilleurs. Pour le moment, cela ne préoccupe pas son coach.

« Je suis certain qu’il le dira », poursuit Fisher, « mais sa plus grande préoccupation était de voir si notre effectif allait être en mesure d’être compétitif car il veut gagner. C’est un gagnant. Il a gagné un titre en NCAA. C’est ce qu’il veut être. C’est ce que j’ai toujours été et cela ne va pas changer maintenant que je suis coach. Manger, dormir, rêver le titre. Ce sera important qu’on ne se contente pas de le mettre au poste en le regardant jouer, la solution de facilité avec les grands joueurs. Nous voulons qu’il élève le niveau de ses coéquipiers. Je pense qu’il est surtout question de confiance entre eux. Nous ne doutons pas du talent de nos joueurs car nous avons confiance dans le travail qu’ils fournissent. »

Après une saison en playoffs, ces Knicks doivent relever la barre. Sous la lumière de Phil Jackson, New York se montre plus ambitieux que jamais, même si la franchise ne dispose pas encore d’une marge suffisante pour le recrutement désiré.

Pour beaucoup, l’heure est à l’optimisme. Le temps dira si ces Knicks-là seront à même de faire taire les sceptiques…