Tony Parker : « Si jeudi, on peut en remettre une couche… »

Tony Parker et Boris Diaw étaient détendus à l’issue du Game 3 remporté face à Miami. Conscients d’avoir été les acteurs d’une première mi-temps incroyable, ils ne voulaient pas non plus s’enflammer après avoir fait tomber l’invincibilité de Miami à domicile, lors de ces playoffs.

« Quand tu shootes comme ça, ça aide », confiait Tony Parker. « Au basket, il faut mettre des paniers mais je n’aurais pas pu imaginer qu’on shoote avec une telle adresse. On a bien bougé la balle. Quand on met dedans, on peut revenir en défense et ça crée moins d’opportunités pour eux ».

L’entrée de Boris Diaw dans le cinq majeur a ainsi aidé San Antonio à contourner la défense de Miami.

Tony Parker : « Boris Diaw devient notre meneur de jeu »

« C’est bien parce que comme ils trappent les pick-and-roll, c’est lui le relais et il devient notre meneur de jeu. Il a bien trouvé Danny et Kawhi qui ont ensuite été agressifs et ont mis dedans ».

De son côté, Boris Diaw la jouait modeste, comme d’habitude.

« Première mi-temps, pas mal. Je ne sais pas si c’est à cause de moi mais c’est vrai qu’on a bien bougé la balle, on a produit du beau basket. On est content ».

Après avoir inscrit 71 points à une adresse folle en première mi-temps, les Spurs paraissaient essoufflés dans le troisième quart-temps. Pour les Spurs, il fallait laisser passer l’orage.

« On savait qu’ils allaient revenir de toute façon, c’est une grosse équipe », expliquait Tony Parker. « Le panier de Marco [Belinelli] nous a fait du bien pour rester à +11 à la fin du troisième quart-temps ».

Pour Boris Diaw, le troisième quart-temps est un point faible pour l’équipe, qui doit parfois récupérer.

« Le troisième quart-temps, sur tous nos matches de playoffs, c’est le quart-temps où on pèche un petit peu. Ils ont quand même essayé, pratiquement jusqu’à la fin, de revenir. Mais ils ont aussi tout donné dans le troisième quart-temps pour essayer de recoller, parce qu’on avait pris le large ».

Côté texan, on ne veut pas s’enflammer. Les trois premiers matches ont ainsi été de rudes batailles, tant sur le plan tactique que physique, et les prochains matches s’annoncent également compliqués.

« C’est une grosse victoire mais on n’a encore rien fait », conclut Tony Parker. « Si jeudi [lors du Game 4], on peut en remettre une couche… On aura fait un gros pas en avant. Là, on a juste récupéré l’avantage du terrain ».

Propos recueillis à Miami