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Les blogs de la rédaction

Tony Parker : l’homme pressé

Par  — 

Tony ParkerIl y a quelques semaines, j’avais titré « merci Gregg Popovich » pour tout ce que le coach des Spurs a apporté au basket, à la fois américain et français puisqu’on lui doit, sans doute, une grosse partie du succès de Tony Parker et de l’Equipe de France.

Aujourd’hui, c’est Tony Parker que je remercie pour son rachat de l’Asvel. Je précise tout de suite que je ne suis pas un supporter de l’Asvel même si ado, je vibrais pour les exploits européens de Norris Bell et Willie Redden face au Kaunas d’Arvydas Sabonis, puis pour ceux de Delaney Rudd et Alain Digbeu au dernier Final Four disputé par un club français. Mais en rachetant l’Asvel, TP ne rend pas uniquement service à son club de cœur, mais à tout le basket français. Il l’explique d’ailleurs très bien :

« J’ai envie de profiter de la vague ultra positive qui porte le basket français depuis notre titre à l’Euro et de maîtriser tous les dossiers ».

« Maîtriser les dossiers », ça signifie être président du club et l’actionnaire majoritaire sur le plan local, mais aussi être un acteur puissant de son sport, et pas uniquement comme joueur. Comme président d’un club majeur, TP aura un droit de regard, et sans doute de l’influence sur l’avenir de la Pro A. D’ailleurs, on note que l’un de ses premiers projets sera de trouver un terrain pour construire une grande salle. Parker le sait, il n’y a pas de grand club, sans grande salle. Je pourrais même ajouter : « pas de grand pays de basket, sans grande salle. »

Construire une grande salle

L’arrivée de Tony Parker pourrait donc relancer le projet Arenas qui consistait à doter la France de grandes salles (10 000 places et plus) à la fois pour accueillir les meilleures équipes du handball et du basket, mais aussi pour permettre à la France d’organiser de grandes compétitions internationales (Championnats d’Europe et/ou du Monde ; Final Four ; matches de saison régulière NBA).

Cette prise de pouvoir de TP intervient aussi au moment où le projet du PSG Basket se précise, et c’est tout le basket français qui pourrait tirer profit de cette lutte de « gros bras » entre l’Asvel de TP et le PSG Basket qatari. Sans oublier que d’autres NBAers, comme Nicolas Batum à Caen, ont la volonté d’investir dans le basket français. Sans oublier aussi que Yann Bonato pourrait prendre les rênes du CSP Limoges ou que Boris Diaw a déjà un business à Pau…

Créer la marque Asvel

Alors qu’il y a six mois, on le sentait écœuré par le manque de soutien des collectivités locales, Parker a décidé de frapper fort, en s’offrant son club. J’espère juste que nos instances seront à la hauteur de ses ambitions, et qu’elles l’accompagneront dans ce projet capable de relancer tout le basket français au niveau des clubs, comme le PSG vient de le faire en football. Son ambition est identique.

« [Je veux que l’Asvel devienne] l’un des plus grands clubs en Europe. Que la marque ASVEL soit connue dans le monde » explique-t-il dans l’Equipe. « J’ai envie, dans les deux, trois ans, de trouver un accord avec l’Euroleague, d’amener l’ASVEL aux Spurs pour un match amical pour faire connaître la marque à l’image d’un Barcelone ou d’un Real Madrid. »

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