Matchs
NBA hier
Matchs
hier
BOS105
NYK108
OKC119
DEN121
Pariez en ligne avec Unibet
  • CLE1.24IND4.3Pariez
  • MIN1.35GOL3.3Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Les « Black Fives », les pionniers du basket noir américain

Black FivesL’histoire tient parfois à un fil.

Littéralement, c’est ce qui est arrivé à Margaret Hofer, la responsable du département des Arts Décoratifs à la Société Historique de New York. En trouvant un petit patch datant du XIXe siècle lisant “Self-Love and Truth Incompatible” (Vanité et Vérité sont incompatibles) sur un bout de tissu, Hofer s’est lancée dans les recherches biographiques de routine pour éclairer le secret autour de sa mystérieuse couturière, Rosena Disery.

Des pionniers tombés dans l’oubli

C’est en cherchant son arbre généalogique qu’elle est tombée sur un chantier déjà bien entamé par un certain Claude Johnson. Ancien dirigeant de la NBA et historien à ses heures, Johnson est passionné par l’histoire des « Black Fives », ces équipes de basket composées d’afro-américains qui évoluaient au début du XXe siècle.

Sponsorisées par des églises, des entreprises, des journaux voire des communautés de quartiers, ces équipes des grandes villes de l’Est (New York, Washington, Milwaukee, Oshkosh) se rencontraient entre elles entre 1904 et 1950. C’était la National Basketball League (NBL) avant la National Basketball Association (NBA)…

Affublée de sobriquets aussi pittoresques que les Washington 12 Streeters, les Monticello-Delaney Rifles et leVandal Athletic Club ou les New York Renaissance (les fameux Rens) qui jouaient en plein cœur d’Harlem, au Renaissance Ballroom, les « Black Fives » préfiguraient grosso modo un système de franchises réparties sur plusieurs grandes villes où l’on retrouverait des Pélicans, des Pistons et autres Warriors. Mais à la différence du baseball, ces équipes sont un peu tombées dans l’oubli, reléguant du même coup les Earl Lloyd, Nat Clifton, Chuck Cooper et Hank DeZonie au second rang derrière Jackie Robinson dans les livres d’histoire.

« Les Black Fives ont littéralement cessé d’exister quand la NBA a fait son apparition. Mais les Negro Leagues ont coexisté avec les majeures, donc elles sont restées comme un héritage historique du baseball » explique Johnson au NY Times.

Une exposition en leur souvenir

Collaborant avec des équipementiers tels que Nike quand il bossait pour la NBA, Johnson a également commencé à collectionner des objets d’époque. En passant tout simplement par Ebay, où il s’étonne de pouvoir acheter à si bas prix, Johnson a accumulé une somme impressionnante de memorabilia.

Un carnet de notes d’un fan des Oshkosh All Stars, un contrat de travail pour 500 dollars le mois signé en 1946, des programmes de tournois, un médaillon donné au public en 1915 ou un ticket de match de 1941 entre les Rens et les Sheboygan Redskins figurent parmi les principales pièces de l’exposition qui s’est ouverte cette semaine et le sera jusqu’au 20 juillet prochain. On y trouve également des chaussures, des shorts ou des protections en cuir d’époque.

« Même au plus fort des lois interdisant les joueurs noirs à rester dans les hôtels ou à manger dans les restaurants de la ville, il y avait toujours 10 000 personnes, dont des blancs, pour venir voir jouer les Rens. C’est ce que nous disent ces carnets de notes. »

Véritable phénomène de société dans l’Amérique des années folles, les Black Fives méritent effectivement qu’on s’y intéresse de plus près. Ne serait-ce que pour comprendre comment on est passé de 500  à 3,2 millions de dollars de salaire mensuel en un siècle (1913-2013) !


Les « Black Fives », les pionniers du basket noir américain by BASKETUSA

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →
Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *