Pelicans – Knicks : Carmelo Anthony prend feu dans le bayou

Sur les lieux de son nouveau record de tirs à trois points réussis au All Star Game, Carmelo Anthony avait marqué ses meilleurs spots. Contre les Pélicans, Melo leur a refait la chanson avec pas moins de 42 points (comme LeBron hier), et une incroyable série de 13 points d’affilée dans le crunch time… et surtout, une victoire arrachée aux forceps qui fait du bien après 3 défaites de rang (98-91). La mauvaise nouvelle du soir, c’est qu’Iman Shumpert s’est blessé au genou…

« On a le talent. Je ne pense pas que notre niveau de talent ait jamais été mis en doute, mais on doit s’appliquer. On doit être bon collectivement. »

Après sa soirée à 42 points, Carmelo Anthony répète encore une fois que ses Knicks sont capables d’aller en playoffs : ils ont le talent suffisant pour le faire ! La méthode Coué aura marché hier soir pour les hommes de Mike Woodson qui s’est reposé sur un trident d’attaquants : Melo (42), JR Smith (19) et Tim Hardaway Jr (16). A eux trois, ils totalisent 77 des 98 points de New York. Ce n’est pas encore ça en attaque pour les Knicks.

Par contre, en défense, il y a eu de très bonnes choses pour Tyson Chandler et sa bande. Les Pélicans étaient effectivement revenus à tire d’ailes en dernier quart : une série de 19-5 leur offrait même leur premier avantage du match depuis le deuxième quart grâce aux 28 points d’Eric Gordon, bien aidé par Austin Rivers (14 points) en sortie de banc. Mais Anthony n’était pas prêt à lâcher un nouveau match dans son parcours du combattant vers les playoffs. Et les Knicks ont fini le match en tenant La Nouvelle Orléans à 0/3 et 1 balle perdue sur les 2-3 dernières minutes.

Ça suffit donc pour New York qui s’impose de sept longueurs (98-91). Pour Monty Williams, ses joueurs ont manqué non seulement de peps pour finir le match (malgré une semaine sans jouer) mais surtout de passes pour mettre du rythme en attaque. Avec seulement 16 passes au total pour l’équipe, soit 5 de moins que leur moyenne habituelle, les Pélicans sont tombés dans le panneau des Knicks… qui jouent exactement comme ça, avec force isolations et jeu en un-contre-un.

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