Dans une saison bien terne, le Magic pourra se targuer d’avoir battu coup sur coup les deux leaders de la NBA, OKC puis Indiana ! Et comme face au Thunder, Orlando s’impose d’un tout petit point (93-92) après avoir compté, comme face au Thunder, 17 points de retard ! Auteur de 23 points, dont 13 dans le money time, Victor Oladipo est le grand bonhomme du match, tandis que Paul George (27 pts) manque le panier de la victoire à la dernière seconde.
« Au moment d’attaquer le dernier quart-temps, le coach nous a dit que celui qui se donnerait à fond gagnerait le match » racontera Oladipo. « Nos remplaçants ont joué dur, ensemble, et plus que toute autre chose, nous avons très bien défendu. Notre défense donne l’impulsion à notre attaque. »
Menés de 17 points dans le 3e quart-temps, le Magic entame le money time par un 14-3 pour prendre les commandes du match (78-77) à 8 minutes de la sirène. Sous les panneaux, la technique de Niko Vucevic (19 pts, 13 rbds) fait merveille, tandis qu’Oladipo imprime un rythme d’enfer.
« Ils ont augmenté leur agressivité et on se doit d’être capable d’y répondre. On a été négligents sur quelques possessions lorsqu’on menait largement, et ça coûte cher » résume Frank Vogel, le coach des Pacers.
Le Magic va s’offrir 7 points d’avance (88-81) avant de manquer quatre tirs de suite ! Les Pacers en profitent pour revenir à -2 (88-86). Le Magic se reprend, et creuse à nouveau un écart : + 6 à une minute de la fin.
Paul George manque les deux tirs pour passer devant
Mais Paul George n’abdique pas. D’un 3-points filoche, il ramène les Pacers à -2 (92-90 ) à 38 secondes. Derrière, Oladipo perd un ballon sur une faute offensive. George a une première balle pour égaliser ou passer devant. En tête de raquette, il la manque. Rebond pour Oladipo puis faute sur lui : il ne met qu’un lancer sur deux. La lutte au rebond est intense. Entre-deux ! David West prend l’avantage sur Glen Davis, et envoie George Hill au dunk (93-92).
Il reste 9 secondes à jouer… Balle au Magic, qui perd la balle sur la remise en jeu. Le dernier tir est pour Paul George. Qui se précipite, et qui est contré par derrière. Orlando s’impose sur fil. Assis sur le parquet, George l’a mauvaise…
Pour la première fois depuis des lustres, le Magic enchaîne trois victoires d’affilée : le travail paie !
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