Tony Parker (32 points), le chasseur de Pelicans

Menés de 12 points en début de dernier quart, les Spurs étaient dans de sales draps à la Nouvelle Orléans. Mais en montant les barbelés en défense et en retrouvant un grand Tony Parker aux manettes, San Antonio a réalisé un dernier quart de toute beauté (38-19) en scorant deux fois plus que des Pélicans abasourdis en fin de match. Les Spurs enchainent donc une deuxième victoire d’affilée après leur série de trois défaites consécutives (102-95). Les vieux de la vieille, Tony Parker (32 points, 9 passes) et Tim Duncan (21 points, 7 rebonds, 6 contres), ont donné une leçon de réalisme aux jeunes Pélicans…

Anthony Morrow prend feu

Comme tous les ans à la même époque, les Spurs partent pour un long voyage hors de leurs terres avec 9 matchs à l’extérieur au programme : c’est le fameux Rodeo Road trip. Avec Danny Green et Tiago Splitter de retour, mais toujours sans Kawhi Leonard ni Manu Ginobili, on trouve trois Français dans les cinq de départ avec Diaw et Parker côte texan et Ajinça côté NOLA. Le grand échassier anciennement installé en Alsace se montrait à son avantage avec 8 points et 10 rebonds.

Les Pélicans prenaient effectivement le meilleur départ, et sur un coup du sort (blessure de Tyreke Evans), Monty Williams lançait Anthony Morrow en 2e quart. Et bien lui en prenait. Le shooteur révélé aux Warriors prenait feu avec 20 points à 7/9 aux tirs. Il permettait à la Nouvelle Orléans de faire la course en tête jusqu’en 3e quart, bien aidé par Austin Rivers (10 points, 5 passes). Mais les Spurs ne pouvaient entamer leur road trip par une telle contre-performance.

Parker prend les choses en main

Remis d’aplomb par Pop, les coéquipiers de Parker s’en remettaient à leur meneur et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il allait assurer ! Avec 21 de ses 32 points en deuxième mi-temps, Parker mettait les Spurs sur son dos et il les amenait directement à la victoire à force de pénétrations au cordeau et de pick & roll exécutés à la perfection avec Tim Duncan. Car ce bon vieux Timmy aussi s’était réservé pour la fin. Il score 16 de ses 21 points en 2e mi-temps également pour autoriser cet incroyable renversement en dernier quart : 38-19 !

En contrôle pendant trois quarts temps, les Pélicans ont complètement explosé en vol en dernier quart. A l’instar d’un Anthony Davis (16 points, 14 rebonds et 4 contres mais 6/21 aux tirs et 5 balles perdues) qui mangeait la feuille dans son duel face à Duncan, la Nouvelle Orléans ne trouvait pas de solutions en attaque. Au contraire, ils perdaient 5 ballons qui coûtaient chers. Préférant remettre ses titulaires Roberts et Aminu au lieu de Morrow et Rivers, Monty Williams a probablement fait une erreur de casting pour finir le match (102-95).

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