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James Johnson, un revenant au pays d’Elvis

James JohnsonQuand on le voit briller soir après soir avec sa nouvelle équipe des Grizzlies, on a du mal à croire que James Johnson évoluait il y a peu de temps au Rio Grande Valley Vipers en D-League… Et pourtant, l’ancien Bull revient de loin après un début de carrière compliquée en NBA.

Appelé de dernière minute par Memphis

Auteur de 15 points, 5 rebonds et 4 passes hier soir dans la défaite rageante face à San Antonio, Johnson n’était certainement pas attendu à ce niveau par les Grizzlies. Recruté pour pallier la blessure de Quincy Pondexter, l’ailier sorti de Wake Forest avait disparu des radars après avoir lassé les dirigeants des Bulls, des Raptors puis des Kings.

Joueur complet et athlétique, Johnson n’avait pas réussi à développer un tir extérieur correct (moins de 10% de réussite à trois points à Sacramento en 2012-13 avec un 2/21 !) et son inconstance avait fini par avoir raison de son immense potentiel…

Largué en D-League en début de saison alors qu’il n’avait pas réussi à rentrer dans le groupe des Hawks, Johnson s’est refait la cerise avec les Vipers en tournant à plus de 19 points et 10 rebonds de moyenne. Et quand les Grizzlies ont pris le téléphone, James n’a pas hésité une seconde.

« Toutes ces expériences m’ont rendu humble. Et ce n’est pas tout, il y a aussi mon garçon qui a neuf mois maintenant, Namond. Sa naissance m’a rendu plus mature et je me suis reconcentré sur les choses essentielles de la vie. J’apprécie encore plus cette nouvelle chance en NBA. » explique Johnson à CSN Chicago.

Un nouvel état d’esprit

Avec 5 sorties en double figure pour ses 11 premiers matchs, Johnson a démontré que sa place était bien dans le grand bain, devenant sans aucun doute un des meilleurs « rappelés » de D-League depuis la Linsanity à New York. Plus sérieux, plus appliqué, plus concentré, l’homme aux origines samoanes revient en NBA pour durer. L’ancienne tête brûlée s’est assagi et, forcément, ça plait à son entraineur.

« Il nous apporte beaucoup d’énergie. Il fait toutes les petites choses pour rester sur le terrain, il prend les rebonds, se bat bien. Tant qu’il jouera avec cette intensité, comme s’il était dos au mur, tout ira bien pour lui. Il est affamé et il s’est rendu compte qu’il avait pris sa vie en NBA pour acquise. Maintenant, il a plus de recul et il joue pour rester 10 ans dans la ligue. S’il continue comme ça, il devrait pouvoir le faire » ajoute son coach Dave Joerger.

Hasard du destin, Johnson affrontait son plus grand pote, Taj Gibson, et les Bulls pour son 7e match de retour. Passablement motivé, le garçon réalisait un double double convaincant (13 points, 10 rebonds, 3 passes, 2 interceptions, 3 contres) malgré une maladresse (4/13) qui confirmait une activité de tous les instants. Draftés la même année, en 2009, Gibson et Johnson ont pu se retrouver… comme à l’époque.

« C’est mon frère. On a eu une longue discussion à l’hôtel avant le match. On a discuté du passé et il m’a expliqué ce que c’est de changer d’équipes en pleine saison. Ce n’est pas facile d’avoir à se réadapter comme ça avec beaucoup de personnalités fortes dans chaque équipe. Ses histoires étaient horribles parfois. Mais il a eu une chance avec Atlanta et il a fini en D-League. Maintenant, il se sent chanceux de revenir avec les Grizzlies. Il a un gamin maintenant, et il s’est bien calmé. Je pense que c’était un mal pour un bien. » conclut Taj Gibson.

Les Grizzlies à la relance ?

James Johnson le sait désormais : c’est une chance unique que de pouvoir fouler chaque jour les parquets NBA. Monnayer ses talents athlétiques si efficacement, ce n’est pas donné à tout le monde et Johnson en a bien conscience maintenant. Du coup, il redouble d’efforts pour s’assurer un avenir doré.

« J’ai grandi. J’ai plus de plomb dans la cervelle, je suis devenu papa entre temps et je veux le meilleur pour mon fils. J’ai toujours mes qualités athlétiques et j’ai essayé de travailler mes outils. Mais maintenant, au lieu de m’entraîner une ou deux fois par jour, je considère le basket comme mon job et je suis à la salle toute la journée, chaque jour. »

De fait, après la défaite contre les Spurs, pas de répit pour les braves, Johnson était de retour à la salle d’entraînement des Grizzlies.

Que James ait eu à sillonner la D-League pour se rendre compte que le basket était son boulot, ce n’est pas tellement étonnant. Symbole d’une génération de basketteurs qui ne sont parfois pas conscients de leur veine quand ils débarquent en NBA, Johnson a désormais tous les outils pour durer. Et les Grizzlies (15 victoires – 19 défaites), actuellement douzièmes, auront bien besoin de lui s’ils veulent espérer raccrocher le wagon playoffs à l’Ouest…

Son petit bijou face à James Harden

Un bon alley oop en contre attaque

https://www.youtube.com/watch?v=jNQYI51wbSA

Et hier soir, face à San Antonio (malgré un gros marcher)

https://www.youtube.com/watch?v=e8ytEZzIJNI

 

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