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Portrait : Lopez, les twin brothers

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Ils furent, en 2008, les premiers jumeaux de l’histoire à être choisis au 1er tour d’une draft : Brook, poils ras, en n°10 (New Jersey) et Robin, crinière épaisse, en n°15 (Phoenix).

Deux beaux bébés de 2,13 m qui n’avaient jamais été séparés jusque-là. Qu’on se rassure : les Lopez brothers ne font qu’un quand la fibre familiale reprend le dessus…

Rencontre avec deux passionnés de comics, fans de Michael Jackson.


MONDIAL BASKET : Qu’est-ce que ça signifie pour vous d’avoir été draftés ensemble au 1er tour ?

Robin : C’est très spécial… On entre en quelque sorte dans l’histoire car ce n’était jamais arrivé avant.

MB : Qui portait le plus beau costard et qui avait le meilleur look lors de la draft ?

Brook : Le plus beau, c’était sûrement le mien !

Robin : Que voulais-tu qu’il réponde ? J’ai toujours eu le meilleur style. Je ne voulais pas un look trop tape-à-l’œil mais j’ai su rester classe, comme toujours…

MB : Brook, ta casquette semblait mieux t’aller que celle de Robin, non ?

Brook : Oh oui ! Je lui avais conseillé d’aller chez le coiffeur mais il ne m’a pas écouté…

Robin : Mensonges !

MB : Lequel de vous deux est tombé dans la meilleure équipe ?

Robin : Honnêtement, je pense que c’est moi. Phoenix est une franchise ultra-compétitive, bien organisée, avec des joueurs expérimentés auprès desquels je vais pouvoir progresser.

Brook : Robin a sans doute raison. Mais je pense que moi aussi à New Jersey, j’aurai l’occasion de progresser et de mettre mes qualités en valeur. Mon frère est tombé dans une équipe tip-top. C’est une situation idéale pour lui. Il va beaucoup apprendre aux côtés de vétérans comme Steve Nash et Grant Hill.

MB : Quel est le geste du frangin sur lequel chacun de vous a le plus de mal à défendre ?

Brook : Quand il se retourne poste bas, Robin est vraiment très rapide. C’est un très bon défenseur qui court beaucoup, qui joue dur et qui sait dribbler. Ses qualités offensives vous surprendront.

Robin : Je n’en sais trop rien… Il y en a beaucoup ! Il y a trois ans, Brook était le pivot le plus dominant du basket universitaire. Probablement son hook shot de la main droite. Quand il l’utilise, il est très difficile à arrêter.

MB : Quelles sont les principales différences entre vos styles ?

Brook : La plupart des gens disent que l’un attaque et que l’autre défend. Nous essayons de nous inspirer des qualités de l’autre pour devenir des joueurs complets. Moi, je suis un basketteur plutôt offensif, Robin un joueur plus défensif.

MB : Etes-vous tristes de ne plus jouer ensemble, vous qui avez fait les beaux jours de l’université de Stanford ?

Brook : Au contraire, je suis super heureux ! (Rires)

Robin : On savait que ça allait finir par arriver, on était préparés mentalement à cette séparation. Le plus gros changement, c’est de ne plus avoir à mes côtés quelqu’un avec qui je partageais tout.

MB : Ça fait quoi de jouer l’un contre l’autre ?

Robin : C’est une expérience assez fun. Ces matches sont forcément très physiques.

Brook : On donne tout pour l’emporter. C’est une question de suprématie et de fierté, comme quand on était gamins.

MB : Parlez-nous de vos matches quand vous étiez petits, justement…

Brook : Il y en a peu qui sont allés à leur terme. La plupart se terminaient en bagarre.

Robin : Ces matches étaient hyper intenses, aucun de nous ne voulait perdre.

MB : Il y avait vos deux grands frères aussi*

Brook : Oui. La compétition était permanente entre nous. On était les plus petits, les plus jeunes. On devait donc jouer encore plus dur qu’eux et les battre à l’énergie. Remarquez, en NBA, ça ne change pas beaucoup : on doit toujours jouer contre des grands. Il n’y a que les salles qui diffèrent !

MB : Avez-vous des jumeaux célèbres comme modèles ?

Robin : Non.

Brook : Je pourrais citer le film « The Parent Trap » mais c’était la même actrice qui jouait les deux personnages (ndlr : Hayley Mills. Cette comédie familiale date de 1961. Lindsay Lohan a repris le rôle dans le remake de 1998 signé Nancy Meyers).

MB : Il paraît que vous échangiez vos classes à l’école…

Robin : Oui, en 6e. C’était amusant… Ma prof n’avait pas reconnu Brook. En revanche, je crois bien que sa prof m’avait repéré.

Brook : Je ne m’en souviens plus du tout !

MB : Si Robin se rasait le crâne et que vous échangiez vos maillots, croyez-vous que les staffs de New Jersey et Phoenix s’en apercevraient ?

Robin : Les gens nous confondent toujours, même avec mes cheveux longs…

MB : Avez-vous des centres d’intérêt communs ?

Robin : L’un de nos frères aînés est artiste. Notre tante aussi. On a tous un peu cette passion dans la famille. Notre mère, Deborah Ledford, a été nageuse olympique. Elle nous a toujours encouragés à suivre notre voie. Brook et moi pouvons partager les mêmes opinions mais nous avons chacun notre personnalité et notre sensibilité.

MB : D’où vous vient cette fascination pour tout ce qui touche à l’univers Disney ?

Brook : Je pense que nous avons été influencés par nos grands frères et par notre grand-mère.

Robin : On allait souvent à Disneyland vu qu’on habitait pas loin du parc d’attraction. Disney, c’est un univers qui peut être admiré de tous, à tout âge. Ça paraît relativement simple comme ça en termes de créativité mais c’est un travail monstrueux, un boulot de dingues… Quand tu vois le résultat, tu ne peux qu’être admiratif.

MB : Si vous deviez travailler une journée dans le parc, quel manège ou quelle attraction choisiriez-vous ?

Robin : J’ai toujours détesté cette question… Depuis tout petit, je suis fan de « Pirates des Caraïbes ». Maintenant que ça a fait l’objet d’une adaptation au cinéma, tout le monde dans la famille prétend que c’est mon attraction préférée. Si je devais travailler une journée dans le parc, je choisirais plutôt Tom Sawyer Island ou Haunted Mansion.

Brook : Moi, ça a toujours été la Star Tour. Il paraît qu’ils devaient stopper cette attraction mais elle est toujours là. Pour travailler, je choisirais peut-être la maison hantée ou alors « Pirates ».

MB : Quid des bandes dessinées – les comics – sur lesquelles vous travaillez ?

Brook : Je préfère ne pas trop parler de nos projets personnels. Vous savez, avec la concurrence… (Rires) Il s’agit d’une sorte d’Indiana Jones qui rencontre les Goonies. Ensemble, ils croisent le Breakfast Club…

Robin : Ça s’inspire du film de Bob Hope « Road ».

MB : Brook, tu écris, et Robin, tu dessines, c’est ça ?

Robin : Oui. Je pense qu’on va bientôt faire publier tout ça. Mon style est en plein développement. J’aimerais être capable de transmettre facilement les émotions par le dessin, de créer des expressions sur les visages…

Brook : On lance plein d’idées tous les deux. Ensuite, j’écris pour tenter de mettre tout ça en forme. J’essaie d’apporter de l’humour. J’utilise principalement le dialogue.

MB : Quel(s) héros de bandes dessinées auriez-vous aimé être ?

Brook : Mon préféré, c’est Batman.

Robin : Moi, c’est Wally West Flash.

MB : Quel comic book aimeriez-vous voir transposé au cinéma ?

Brook : J’ai toujours rêvé de voir une adaptation de « The Green Lantern ».

Robin : Tout à fait d’accord. C’est le meilleur livre pour une adaptation au cinéma. Je verrais bien Will Smith dans le rôle du héros.

MB : Vous qui êtes de grands fans de Michael Jackson, vous devez connaître son personnage en 3-D créé par Disney ?

Brook : Bien sûr ! De bonnes musiques, de la danse… C’est une vidéo sympa.

Robin : Je l’ai vue. Pour tout vous avouer, j’avais emprunté ce nom pour mon adresse e-mail quand j’étais sur le campus de Stanford…

MB : Comment êtes-vous devenus fans de Michael Jackson ?

Brook : C’était la mégastar des années 80. Nos deux frères n’écoutaient que lui. Avant chaque match, je me mets toujours « Speed Demon », qui figure sur l’album « Bad ». Mon grand regret, c’est de n’avoir jamais assisté à l’un de ses concerts.

Robin : Comme tous les grands artistes, son répertoire comprend de très bons tubes. Certains sont durs, d’autres plus funs. Comme avec Mariah Carey.

MB : Plusieurs stars d’Hollywood se pressent au bord des parquets NBA. Seriez-vous capables de les approcher ou êtes-vous trop timides ?

Brook : Je les approche sans problème. J’ai quelques scénarios en poche pour les temps morts…

Robin : Moi aussi ! J’agis avec spontanéité.

* Alex, l’un des deux frères de Robin et Brook, a joué au basket en college, à Washington puis Santa Clara.

Crédit visuel : www.basketwallpapers.com

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