Cadet de la NBA, Giannis Antetokounmpo (5,2 points, 3,2 rebonds cette saison) vit un rêve éveillé en NBA mais garde la tête sur les épaules. En l’espace de quelques mois, sa vie a totalement basculé et il est aujourd’hui l’un des jeunes prospects les plus intriguant de toute la ligue. Comparé à Nicolas Batum, l’ailier grec au nom imprononçable a répondu à nos questions au soir de son dix-neuvième anniversaire avant d’affronter les Washington Wizards.
Giannis, vous fêtez vos 19 ans ce soir (hier soir, ndlr) et êtes actuellement le plus jeune joueur de toute la NBA. Qu’est ce que l’on peut vous souhaiter pour votre anniversaire ?
J’aimerais que mes parents puissent rapidement venir me rendre visite à Milwaukee. Je sais qu’ils ont encore quelques soucis avec leurs papiers en Grèce, mais mon plus grand souhait serait que ma famille puisse venir me voir jouer. A part ça, le fait de pouvoir passer mon anniversaire sur un parquet en NBA est déjà le plus cadeau que je puisse recevoir.
Quelle est le moment le plus marquant de votre jeune parcours en NBA ?
Jouer en NBA est un rêve pour moi, comme pour la plupart de jeunes joueurs à travers le monde je pense. Pour l’instant, je n’ai que des bons moments. Mais il est vrai que le soir de la draft et mon premier match à Boston restent deux souvenirs qui resteront gravés à jamais dans ma mémoire.
Avez-vous progressé au niveau du jeu depuis votre arrivée à Milwaukee ?
Oui, je travaille tous les jours pour m’améliorer et je passe par exemple pas mal de temps avec Ersan Ilyasova pour travailler mon placement au rebond et en défense. Je passe aussi beaucoup de temps en salle de musculation afin de prendre du volume. Mes coachs me trouvent encore beaucoup trop frêle pour pouvoir m’imposer en NBA. Je suis conscient du travail qu’il me reste à accomplir pour devenir un joueur majeur mais je suis encore très jeune et je ne veux pas brûler les étapes.
Comment vous adaptez-vous à la vie « à l’Américaine » ?
Je n’ai pas à me plaindre. Milwaukee est une ville très agréable même s’il commence à y faire très froid. Mes coéquipiers sont tous là pour m’aider si j’ai besoin de quelque chose ou d’aller quelque part car je n’ai pas encore mon permis de conduire. La vie est très différente de ce que j’ai pu connaitre en Grèce, surtout dans les conditions dans lesquelles j’ai grandi au sein d’une famille d’immigrés. Je prends aussi des cours d’anglais afin d’améliorer mon niveau de langue. C’est vraiment une nouvelle vie qui démarre.
Malheureusement, les Milwaukee Bucks affichent le plus mauvais bilan de la ligue pour l’instant. Pensez-vous pouvoir remonter la pente ?
On va tout faire pour. La saison est encore longue et nous avons beaucoup de blessés. Ce ne sont pas les conditions idéales pour commencer mais nous avons encore le temps de corriger le tir. Je vais essayer d’aider l’équipe du mieux que je le puisse et j’ai confiance en nos joueurs pour mettre fin à notre mauvaise série et enchaîner les victoires.
Si la Grèce reçoit l’une des « wild cards » pour les Championnats du Monde 2014 et que vous êtes appelé, jouerez-vous cette compétition.
Oui, sans hésiter. J’ai joué le championnat d’Europe U20 cet été, ma première compétition sous le maillot de la Grèce, et ça a été une expérience formidable. Si l’on me donne l’opportunité de jouer en équipe senior, ma réponse sera évidemment positive !
Propos recueillis à Washington.
HIGHLIGHTS FACE AUX CELTICS
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