Greivis Vasquez attend le déclic

Arrivé cet été des Pelicans en échange de Tyreke Evans, Grevis Vasquez a d’abord dû se remettre d’une opération à la cheville et d’une convalescence de cinq mois avant d’enfiler le maillot des Kings.

Une longue absence qui explique la prudence avec laquelle son coach, Mike Malone, l’utilise. Sans oublier l’éclosion d’Isaiah Thomas et son irrégularité qui reste sur son principal défaut.

« Je dois apporter plus » reconnaît Vasquez dans le Sacramento Bee. « Il faut que je redevienne moi-même, mais ça prend un peu de temps. Je crois en moi, et ce que je peux apporter. Le seul match qu’on a gagné coïncide avec mon meilleur match. »

C’était le match d’ouverture, dans une ambiance incroyable avec 17 pts et 4 pds en 36 minutes pour le meneur vénézuélien. Depuis, les Kings n’ont plus rien gagné, et Vasquez a cumulé 19 points en trois matches… sans jamais dépasser les 24 minutes.

« C’est un leader, il parle, il est positif. C’est quelqu’un d’enthousiaste, et clairement un playmaker abouti » juge son coach. « En NBA, certains meneurs utilisent la passe comme dernier recours, alors que Greivis préfère d’abord faire jouer les autres. S’il est en forme, je n’ai aucune raison de ne pas le faire jouer. J’aimerais finir les matches avec Isaiah et lui, mais je ne vais pas le laisser sur le terrain s’il n’apporte pas ce que je souhaite en attaque et en défense. »

Joueur le plus utilisé aux Hornets l’an passé avec ses 14 pts et 9 pds de moyenne, Vasquez apparaît aujourd’hui comme le seul à être capable de diriger une formation en manque d’expérience et de patron.

Mais il va falloir être patient…

« Le déclic va arriver, je vous le garantis. Je me donne à fond, et ce n’est pas comme si je restais les bras croisés à attendre. Je donne mon max, et je ne joue pas horriblement. C’est juste que je n’exploite pas mon potentiel, mais ça va venir. »